O tendre Père, en ton secours ton peuple espère, protège-le toujours

O tendre Père, en ton secours ton peuple espère, protège-le toujours
(Saint Louis d'Anjou)


Vois, ô Saint Louis, vers ton buste s'empressent
Pour te louer et te remercier,
Les Brignolais, pleins de foi, d'allégresse
Du haut du ciel, daigne les protéger ;
Combien de fois, sans pluie et sans rosée
Nos champs mourant sous d'ardentes chaleurs,
Ta main rendit à la plaine arrosée
Ses moissons d'or, ses raisins et ses fleurs.
Tous à l'envi, pour célébrer ta gloire
Les Brignolais, incroyants ou pieux,
En grande joie, fêtèrent la victoire
Et les bienfaits que tu versais sur eux.
Oui, ô Saint Louis, c'est ton bras tutélaire
Qui nous sauvait de beaucoup de dangers ;
Puis de la haine qu'en ces jours de colère
nous amassions au lieu de nous aimer.
Garde, ô Saint Louis, garde notre patrie
Qu'à ton autel, le riche ou l'indigent,
Que l'âme pure ou l'âme hélas flétrie,
Trouvent en toi un secours indulgent !
Accorde-nous, que marchant sur tes traces,
Mettant en Dieu notre espoir, notre amour,
Nous méritions son amour et ses grâces
Et fais, qu'au ciel, nous te voyions un jour.
On emmena même, loin de Brignoles
En grand cortège et en bel apparat,
Ton buste saint, jusqu'à la Sainte Baume,
Pour rencontrer Marie de Magdala.
Veille au bonheur de ton peuple qui t'aime,
A tous nos vœux, souris du haut des cieux,
Prends en pitié, l'insensé qui blasphème
Bénis le juste au cœur humble et pieux.















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