Premier vendredi de décembre

Considération pour le premier vendredi de décembre
 Amour du sacré cœur de Jésus pour la pureté

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Parmi toutes les vertus qui doivent composer la couronne de l'âme chrétienne, il en est une spécialement chère au cœur de Jésus, et qui rend celui qui la possède l'objet de ses plus tendres prédilections. Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu ! s'écrie le Sauveur dans l'Évangile. Ils verront Dieu dans le séjour de sa gloire, ils le contempleront face à face, il se communiquera à eux d'une manière proportionnée au degré de pureté qu'ils auront acquis ; plus cette vertu aura été parfaite en eux, plus le Seigneur se plaira à leur découvrir sa divine essence, ses perfections infinies. Puis, il n'attendra pas même le grand jour de l'éternité pour récompenser une vertu qu'il chérit ; ici-bas même, l'âme pure devient l'objet des complaisances du Dieu de toute pureté, son esprit habite et se repose en elle, il se plaît à lui communiquer les trésors de sa sagesse, il lui parle cœur à cœur, comme un ami parle à son ami, il lui fait part de ses secrets les plus intimes, et, en éclairant son intelligence des plus brillantes lumières, il se plait en même temps à embraser son cœur des plus vives ardeurs de la charité.
 Pourquoi Dieu se plaît-il à favoriser ainsi l'âme pure ? Ah ! c'est que la pureté égale l'homme aux anges, qu'elle l'élève en quelque sorte au dessus d'eux, puisque l'ange est pur par nature et que l'homme ne peut l'être que par grâce, que par les efforts continuels d'une volonté plus forte que la nature ; et cette belle vertu, vêtement de gloire donné par le Seigneur à la nature angélique, qui ne lui coûte aucun combat, qu'elle a reçu comme un don magnifique de la libéralité du souverain dispensateur de tous les dons, ne devient la propriété de l'homme déchu qu'à force de violences, de combats et de sacrifices. Aussi, plus l'acquisition de cette belle vertu coûte à ce dernier, plus elle devient précieuse et méritoire aux yeux du Seigneur, et plus les récompenses qu'il lui prépare sont grandes et magnifiques.
 Par la même raison, le Dieu de toute pureté ne peut souffrir le vice contraire à la plus aimable des vertus. Ce vice, en effet, lui est entièrement opposé ; aussi son esprit se retire de celui qui en souille son âme, il le punit par les plus terribles châtiments, et ses yeux se détournent avec horreur du cœur qui en est souillé.
Ouvrez l'Écriture sainte et voyez : toutes les pages semblent attester la haine que Dieu porte au plus abominable de tous les vices, et nous prouvent que c'est contre lui que sa colère a sévi de la manière la plus terrible.
Quelques siècles séparent à peine le monde du jour où il est sorti des mains du Créateur, que déjà les crimes des hommes le forcent à se repentir de l'avoir tiré du néant. Aussi, semblable à une nuée grosse de foudre, la colère du Tout-Puissant plane sur l'univers ; elle attend avec une sorte d'impatience que la construction de l'arche qui doit sauver Noé et sa famille soit achevée, et à peine y sont-ils en sûreté, que l'orage éclate, et qu'un déluge universel vient laver la terre souillée par les crimes de ses habitants.

Plus tard, une pluie de feu consume les villes infâmes de Sodome et de Gomorrhe, et le souffle du Seigneur irrité balaie jusqu'à la poussière de leurs décombres ; leurs ruines n'apprennent point à la postérité la place qu'elles occupèrent sur la terre ; seulement des cendres sulfureuses rappellent au voyageur qui parcourt ces contrées jadis si fertiles et si riantes, maintenant stériles et désolées, que la colère du Seigneur a passé là, et que son doigt a écrit sur ces plages maudites la haine qu'il porte au vice que saint Paul défend même au chrétien de nommer.
Mais laissons ces tristes souvenirs, et revenons à l'amour de notre Dieu pour la pureté. Il nous prouve d'abord cet amour par le choix qu'il fait de Marie pour devenir la mère de son fils ; développons cette pensée.
Après quatre mille ans d'attente, Dieu veut enfin accomplir la promesse faite à nos premiers parents ; il veut envoyer au monde le libérateur qu'il attend, et qui seul peut l'éclairer et le sauver. Mais il faut une mère au Fils de l'Éternel, et l'œil du Très-Haut s'abaisse avec complaisance sur une humble vierge de Nazareth. C'est elle qu'il désigne à l'envoyé céleste qu'il députe auprès d'elle, et c'est devant cette obscure fille de Juda que Gabriel se dirige et qu'il va courber son front immortel et glorieux. Mais pourquoi cette préférence accordée à Marie par le Seigneur sur toutes les filles d'Israël ? Est-elle donc la seule belle, la seule vertueuse ? Est-elle la seule descendante des rois de Juda, et les dernières gouttes du sang de David coulent-elles dans ses veines ? Non, sans doute, cette noble race n'est pas éteinte ; mais de toutes les filles de sa tribu Marie est la plus parfaite, la plus sainte et surtout la plus pure. Tandis que toutes ses compagnes n'aspirent qu'à la gloire de donner à Israël le Messie qu'il attend, Marie renonce à cette gloire, à cette espérance. Pour les premières, la virginité est une honte, la stérilité un opprobre ; pour Marie, c'est la perle précieuse dont l'éclat a charmé son cœur, et, pour l'acquérir, elle n'hésite pas à sacrifier tous les autres bonheurs, toutes les plus flatteuses espérances, même celle de la maternité divine.
 Pure et immaculée dans sa conception, confirmée en grâce dès le premier instant de sa vie, Marie n'a rien à redouter de la corruption du monde, et pourtant elle le fuit et le redoute. Ce beau lis d'innocence et de pureté ne doit fleurir que sous le regard du Seigneur ; il lui faut pour croître l'ombre des pavillons du Dieu de Jacob, et ses suaves parfums ne doivent s'élever que vers le ciel. Retirée dans la solitude du temple, l'humble Vierge ne vit que pour le Dieu qu'elle aime ; à lui seul toutes les affections de son cœur, elle ne veut que lui, elle n'aspire qu'à s'unir de plus en plus à lui, et, pour y parvenir, la première elle prononce ce vœu sacré de chasteté perpétuelle qui la lie pour jamais à l'unique objet de son amour, la première elle lève ce glorieux étendard de la virginité sous lequel des milliers de vierges viendront s'enrôler après elle dans la suite des âges, généreuses phalanges dont la beauté ravira le chaste Époux des vierges, de cet Époux divin qui ne se plaît que parmi les lis que lui offrent les cœurs purs et innocents.
 Oui, c'est parce que Marie chérit la pureté, c'est parce qu'elle est vierge non seulement de corps, mais encore de cœur et d'esprit, qu'il abaisse sur elle un regard de miséricorde, qu'il la choisit pour la mère de son Fils, et qu'il l'élève à une dignité si grande, à une gloire si incompréhensible, que toutes les grandeurs, toutes les gloire humaines pâliront devant celle de l'humble fille de Juda, et que toutes les hiérarchies célestes comme toutes les générations de la terre s'abaisseront un jour devant elle et la salueront comme la reine de l'univers.
Enfin, c'est plus encore parce que Marie est la plus pure des vierges que parce qu'elle est sa mère, que le Verbe incarné dans son sein s'y repose avec délices comme sur son plus digne autel, et qu'il se plaît à enrichir son âme de tous les trésors de sa grâce, à allumer dans son cœur un amour si ardent et si pur, que celui des anges et des hommes réunis ne saurait entrer en comparaison avec celui de cette auguste Vierge.
Jésus aime la pureté, et il ne le prouve pas seulement en voulant naître d'une vierge, mais en s'entourant pendant sa vie mortelle des âmes les plus pures et les plus innocentes. Il faut que l'époux de Marie soit vierge, afin d'être digne de celle à laquelle il est uni. Joseph est pauvre, il n'est regardé par ses concitoyens que comme un obscur artisan ; mais le cœur du saint patriarche est le sanctuaire de la pureté ; son âme innocente, semblable à une eau claire et limpide, reflète l'image du Créateur dans toute sa beauté ; aucun souffle impur n'en ternit l'éclat. Aussi le Fils de l'Éternel ne voit que l'innocence de ce juste que lui-même a préparé à l'honneur qu'il lui destine ; il le distingue parmi tous les descendants de David, comme il a distingué Marie parmi toutes les filles de Juda ; il veut le nommer son père ; il aimera à reposer dans ses bras, à prendre sur son sein et tout près de son cœur le sommeil de l'enfance, et à recevoir de lui tous les soins et les caresses qu'un enfant reçoit de son père.
 Il faut, pour préparer les voies à l'Époux des vierges, un martyr de la pureté. Sanctifié dès le sein de sa mère, et sans doute aussi exempt des suites du péché originel, Jean-Baptiste, cet ange de la terre qui ne retrouve en son cœur aucun des penchants qui nous inclinent au mal et qui nous font gémir, s'arrache, au printemps de sa vie, à la tendresse de ses vieux parents, et va cacher dans les profondeurs de la solitude le trésor de son innocence. Fleur du désert, son cœur, comme un lis odorant, n'entr'ouvre son calice qu'aux pures émanations du ciel. Ami de l'Époux, ses entretiens ne sont qu'avec les anges ; il ne songe, pendant de longues années, qu'à rendre éclatante la pureté de son âme, et lorsque la voix du Seigneur l'invite à quitter sa solitude chérie pour accomplir la mission pour laquelle il l'a choisi, le jeune prophète paraît au milieu d'Israël étonné avec un corps exténué par la longueur de ses jeûnes et l'austérité de sa pénitence, mais il y paraît aussi avec l'esprit et la vertu d'Elie. Sa voix sévère prêche partout la nécessité de la pénitence ; il dit à tous : Changez votre vie, réformez vos mœurs, préparez les voies du Seigneur. Il prêche la nécessité de la pénitence non seulement au peuple juif, mais au roi qui le gouverne ; il pénètre jusqu'au palais d'Hérode, et cette langue qui pendant tant d'années n'avait su parler que la langue du ciel, reproche hardiment à ce prince impie et incestueux les scandales de sa vie et les désordres de sa conduite. Il n'ignore pas sans doute que la mort sera le prix de sa sainte intrépidité, mais il s'estime heureux de mourir pour une si belle cause, d'arroser de son sang la voie qu'il prépare à son divin Maître ; pour lui, c'est une gloire, la seule digne de son ambition, et c'est avec une indicible joie que, revêtu de cette robe d'innocence que le contact du monde a laissée sans souillure, il va porter aux pieds du Très-Haut la palme du martyre unie au lis de la virginité.
Pourquoi plus tard, pendant sa vie apostolique, ce Sauveur si bon, qui ne faisait acception de personne, témoigne-t-il une tendresse si marquée à l'un de ses apôtres ? Tous n'ont-ils pas les mêmes droits à son amour ? N'ont-ils pas également tout quitté pour le suivre ? Oui, mais Jean est vierge ; sa jeune âme ne s'ouvre qu'à un seul amour, l'amour de son bon Maître. Brillante d'innocence et de pudeur, cette âme privilégiée n'a de la jeunesse que son ingénuité et sa candeur, la fraîcheur de ses affections et son ardeur portée vers le seul bien véritable. Jean ignore toutes les passions de son âge, il ne sait qu'aimer Jésus et l'aimer comme on aime au printemps de la vie. C'est là toute sa science, tout son secret pour gagner le cœur de son Maître ; et voilà pourquoi l'ami des âmes pures préfère Jean à tous ses autres apôtres ; voilà pourquoi il lui permet de prendre avec lui une familiarité presque enfantine ; pourquoi, à la dernière cène, il le fait reposer sur son cœur, l'y retient doucement et l'y étreint avec amour ; pourquoi enfin, du haut de la croix, il lui lègue son seul bien, sa Mère, et confie à sa tendresse le soin de ce trésor chéri.
 Enfin toute la vie et la doctrine de notre divin Sauveur nous montrent l'amour qu'il a pour la pureté et la haine que lui inspire le vice qui lui est opposé. S'il permit à la malice de ses ennemis de chercher à noircir sa réputation et de lui reprocher des défauts qu'il n'avait pas, il ne souffrit jamais que la calomnie lui attribuât la plus légère apparence d'un vice dont son infinie pureté repousse même l'ombre et le nom. Pendant le cours de sa passion, s'il répond à quelques unes des questions de Pilate et se tait à toutes celles que lui adresse Hérode, c'est que le cœur de Pilate n'est que faible, tandis que celui d'Hérode est corrompu ; l'œil de Jésus y découvre cette odieuse passion qu'il ne peut souffrir, et qui élève entre lui et le prince qui l'interroge un mur éternel de séparation.
 Jésus place la pureté du cœur au nombre des béatitudes, et c'est à elle qu'il promet la plus magnifique des récompenses, puisqu'il s'écrie : Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu ! Lorsqu'il fait l'éloge de la virginité, on voit bien qu'il s'adresse à un peuple charnel qu'il ne juge pas encore capable de comprendre les divines leçons qu'il aurait à lui faire sur cette sublime vertu ; car il se contente de dire : Que celui qui peut entendre cette parole l'entende ! et il se tait. Mais ces seuls mots sont une divine semence qui un jour doit porter ses fruits et donner à l'Église une abondante moisson de vierges.
Lorsqu'il s'agit de prémunir ses disciples contre le vice de l'impureté, Jésus s'arme d'une sainte sévérité ; il insiste surtout sur la fuite des occasions qui peuvent y conduire ; il assure que celui qui s'expose au péril périra, et il va jusqu'à dire : Si votre œil vous scandalise, arrachez-le et jetez-le loin de vous. Si votre main vous scandalise, coupez-la et jetez-la encore loin de vous, car il vaut mieux pour vous retrancher un de vos membres que d'être précipités dans les flammes qui ne s'éteindront jamais.
 Après la mort du Sauveur, les apôtres eurent à peine jeté dans le monde la semence évangélique, que les vierges parurent dans le sein de l'Église naissante comme une moisson de fleurs destinées à lui former une couronne dont clic devait se parer non seulement aux jours de sa jeunesse, mais qu'elle devait porter jusque dans la vieillesse du monde. Portion choisie du troupeau du divin Pasteur, de tout temps les vierges furent la gloire et la joie de l'Église, les plus riches joyaux de sa couronne et les perles précieuses du trésor dont son divin Époux lui a confié la garde.
Rappelons-nous ces premiers siècles de foi et de ferveur où tant de vierges chrétiennes donnèrent au monde païen l'exemple des plus héroïques vertus. Faibles et délicates, elles surent braver la fureur des tyrans, mépriser les supplices et la mort, résister aux promesses les plus flatteuses comme aux menaces les plus effrayantes, pour conserver la fidélité qu'elles avaient promise à leur divin Époux.
 Souvenons-nous d'Agnès, cette héroïque enfant, plus belle encore d'innocence et de pudeur que des grâces et des charmes dont le Seigneur avait orné sa jeunesse. Voyez-la repousser avec dédain les offres les plus séduisantes, mépriser les plaisirs, refuser les honneurs et l'époux qu'on la pressait d'accepter, et répondant à tout par cette sublime réponse : J'aime Jésus dont la Mère fut vierge, Jésus que je puis aimer en restant vierge, accepter pour époux sans cesser d'être vierge, Jésus que je désire voir, que j'espère posséder et auquel je veux être éternellement unie dans le ciel, parce que déjà son amour m'enchaîne sur la terre. Rappelons-nous encore Catherine, Cécile, Agathe, et cette foule de jeunes épouses de Jésus, saintement éprises de son amour, et volant au martyre pour lui garder leur foi comme la fiancée vole au festin des noces, heureuses d'embaumer leur virginale couronne des précieux parfums du sacrifice dont elles étaient les victimes.
Saint Jean, dans l'Apocalypse, vit l'Agneau debout sur la montagne de Sion, et avec lui cent quarante-quatre mille personnes qui avaient son nom et le nom de son Père écrits sur le front. J'entendis alors, dit l'apôtre, une voix qui venait du ciel, semblable à un bruit de grandes eaux et au bruit d'un grand tonnerre, et cette voix que j'entendis était comme le son de plusieurs joueurs de harpe qui touchent leur instrument.
Ils chantaient comme un cantique nouveau devant le trône de l'Agneau, et nul ne pouvait chanter ce cantique que ces cent quarante-quatre mille qui ont été rachetés de la terre.
Ce sont ceux qui ne se sont point souillés, qui sont vierges ; ceux-là suivent l'Agneau partout où il va, ils ont été achetés d'entre les hommes pour être consacrés à Dieu et à l'Agneau comme des prémices, et il ne s'est point trouvé de mensonge dans leur bouche, parce qu'ils sont purs et sans tache devant de Dieu.
 Que ces paroles de la mystérieuse vision de l'ami de Jésus nous inspirent la noble ambition de grossir un jour la troupe choisie qui doit former le cortège éternel de l'Époux des vierges, accompagner partout ses pas et chanter à sa suite ce cantique nouveau que leurs voix pourront seules faire entendre.
Soyons donc purs de corps, de cœur et d'esprit, et rappelons-nous que plus nous l'aurons été, plus nous serons étroitement unis à Jésus dans le ciel, et qu'aux âmes pures il destine un bonheur si grand et si parfait, que seules elles pourront l'éprouver. Le Seigneur a sans doute des récompenses pour toutes les vertus, mais il en destine de magnifiques à la chasteté et proportionnées à la grandeur des efforts et des sacrifices qu'il aura fallu faire pour la conserver. Cette vertu si belle et si délicate est propre à tous les âges, à tous les états, à toutes les conditions ; mais n'oublions pas que c'est une fleur qui se ternit et se fane au plus léger souffle de l'orage ; un regard, une pensée suffit pour lui donner la mort. Notre cœur est une terre où elle peut croître et s'épanouir, mais il lui faut la chaleur du divin amour ; il faut entourer ce cœur de vigilance et de précautions, si nous voulons la conserver, nous armer, pour la défendre, de la prière et de la mortification, et lui donne pour gardiennes l'humilité, la solitude et le recueillement.

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PRÉPARATION À LA COMMUNION
Pour le premier vendredi de décembre.
0 cœur adorable de Jésus, cœur le plus saint, le plus pur et le plus parfait qui soit sorti des mains du Créateur, cœur de mon Dieu, de mon Sauveur et de mon Père, je viens à vous comme à la source de toute pureté, comme à la perfection et à la sainteté par essence.
Je sais, Seigneur, que je suis non seulement indigne de vous recevoir, mais encore de lever les yeux sur ce tabernacle où l'amour vous retient captif. Mon œil mesure avec effroi la distance infinie qui me sépare de vous, l'abime que mes iniquités ont placé entre vous et moi. La frayeur s'empare de mon âme en songeant, ô mon Dieu, à ce que vous êtes et à ce que je suis, et c'est du profond abîme de misère où je suis plongée que je crie vers vous, Seigneur ; car je sais que vous êtes le salut de tous ceux qui espèrent en vous, et que votre miséricorde, plus grande encore que votre justice, ne repousse jamais le pauvre qui vous implore.
Je voudrais, ô mon Jésus, avoir à vous offrir une finie aussi pure que celle de votre auguste Mère ; je voudrais que mon cœur fût aussi fervent, aussi pur, aussi brûlant de zèle et d'amour que celui de votre saint précurseur et du disciple que vous chérissiez à cause de sa virginale innocence. Mais, hélas ! ô mon Dieu, le cœur que je vous offre pour demeure est pauvre et dénué de toutes les vertus qui pourraient vous en rendre le séjour agréable ; vous y trouverez bien des plaies à guérir, bien des taches à laver, bien des passions à détruire. Mais avant d'y descendre, ô aimable Sauveur, faites parler en sa faveur la voix de votre sang, cette voix plus éloquente auprès de votre Père que ne l'était celle du sang d'Abel, puisqu'elle ne s'élève pas jusqu'à son trône pour demander vengeance contre des coupables, mais grâce et miséricorde pour les pauvres pécheurs que vous aimez comme vos enfants et comme vos frères.
Lavez-moi, Seigneur, dans ce sang adorable ; faites-en pour mon âme un bain salutaire qui lui rende son innocence et sa beauté primitives ; couvrez-l'en comme d'une pourpre royale qui lui donne droit de venir prendre place au festin du Père de famille, de s'asseoir au banquet des anges ; et si elle est indigne d'y goûter ces ineffables délices réservées aux âmes pures et parfaites, aux bien-aimés de votre cœur, laissez-la du moins, ô mon Dieu, ramasser humblement les miettes qui tombent de cette table divine.
Oui, malgré mon indignité, je viens à vous, Seigneur, avec une entière confiance en votre infinie bonté ; car je sais, ô Jésus, que votre corps sacré est le froment des élus dont il faut se nourrir pour avoir ici-bas la vie de la grâce et dans l'éternité celle de la gloire ; je sais que votre sang adorable est le vin qui fait germer les vierges, qu' entretient la pureté de l'âme, lui donne la force de vaincre ses passions, de résister à la malice de ses ennemis, et qui entretient en elle une immortelle beauté.
0 Jésus, divin Époux des vierges, j'ambitionne le sort de ces âmes heureuses qui n'aiment que vous, qui ne vivent que pour vous, qui, s'attachant à vous par des liens sacrés et indissolubles, assurent ainsi leur félicité dans le temps et dans l'éternité. Ce sont elles, ô mon Dieu, que vous récoltez parmi les épines qui croissent sur notre terre comme autant de fleurs qui doivent vous former une immortelle couronne ; ce sont elles encore, ô divin Agneau, qui doivent former un jour votre cortège d'honneur, suivre partout vos pas, et chanter dans d'éternelles extases un nouveau cantique de reconnaissance et d'amour. J'envie leur sort, ô mon Dieu, mais je sais que, pour le mériter, il ne suffit pas de vous suivre ici-bas jusqu'à la fraction du pain ; il faut vous rester constamment fidèle, vous accompagner au Calvaire comme au Thabor, partager vos souffrances, vos humiliations, avant de partager votre gloire, porter la croix à votre suite, participer à vos états d'abjection, de pauvreté, de délaissement, en un mot, savourer toute l'amertume de votre calice de douleur avant d'approcher ses lèvres de celui de délices que vos élus boivent sans cesse sans l'épuiser jamais. 
Venez à moi, ô Jésus, source de toute sainteté, auteur de tous les dons parfaits ; venez purifier mon âme avant le jour terrible où vous l'appellerez à vous pour entrer en compte avec elle. Hélas ! Seigneur, les années passent, elles s'évanouissent avec la rapidité d'un songe qui fuit pour ne plus revenir ; mais elles revivront un jour pour moi, ô mon Dieu, ces années fugitives dont il me reste à peine un faible souvenir ; elles vont m'attendre au pied de votre trône et y portent également mes fautes et mes mérites. Pourquoi faut-il, grand Dieu, que chacune d'elles accumule d'une manière si effrayante la somme de mes iniquités et augmente si peu celle des vertus que vous m'ordonnez d'acquérir ? Ah ! que ce jour, ô mon Jésus, qui est le dernier que l'Église consacre celle année au culte de votre cœur adorable, soit pour moi un jour de réparation, de grâce et de miséricorde. Venez être, ô mon Jésus, ma caution, ma victime d'expiation ; venez appliquer à mon âme tous les mérites de votre vie et de votre mort, et lui ouvrir dans vos plaies sacrées un asile où elle soit à l'abri de la justice de votre Père.
 Venez encore, aimable Sauveur, être ma force, mon appui et mon consolateur, car chacun de mes jours ajoute une nouvelle goutte d'amertume à celle qui remplit mon cœur. Les tristesses de l'exil accablent mon âme ; mes yeux se lèvent vers vous avec une indicible angoisse. Assise au bord des fleuves de Babylone, comme les enfants d'Israël, je pleure au souvenir de Sion. La croix dont vous m'avez chargée m'accable de son poids ; j'ai besoin, ô Jésus, que votre main vienne la soulever et alléger le fardeau sous lequel ma faiblesse succombe. Venez donc, Seigneur, être ma résignation, mon courage, ma force et ma vie ; avec vous je puis tout supporter ; votre présence adoucit et calme toutes les douleurs, elle fait naître des fleurs au milieu des épines, et rend les épreuves et les sacrifices les plus pénibles faciles et agréables.
 O vous, Reine auguste des vierges, qui parûtes au milieu des iniquités de notre terre comme un lis éclatant de pureté, comme une rose éblouissante de blancheur ; vous qui fûtes le siège de l'éternelle sagesse, le tabernacle du Verbe fait chair, soyez pour moi l'étoile du salut, l'ancre de l'espérance ; levez-vous sur l'horizon de ma vie, brillez sur mes jours de tristesse comme sur mes jours de joie, éclairez la dernière heure de mon pèlerinage comme vous avez éclairé les jours de mon enfance ; aidez-moi maintenant et toujours, afin qu'après vous avoir invoquée ici-bas comme ma mère, ma médiatrice, mon guide et mon espérance, je puisse vous bénir et vous aimer dans les siècles sans fin de l'éternité.
Ainsi soit-il.

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ACTION DE GRÂCES.
Je vous ai appelé, et vous êtes venu, ô le Bien-Aimé de mon cœur ; vous avez écouté la voix de mon humble prière, et, toujours plein de tendresse et de miséricorde, vous avez abaissé les cieux pour descendre jusqu'à mon néant. Ah ! que les intelligences célestes qui entourent votre trône de gloire, ô mon Dieu, unissent leurs voix immortelles à celle de la plus pauvre, de la plus indigne de vos créatures ! Qu'elles vous bénissent et vous adorent pour moi et avec moi, et que la ferveur de leurs louanges, la profondeur de leurs adorations suppléent à mon impuissance !
 A travers la nuée mystérieuse qui vous dérobe à mes yeux, j'entrevois cependant, ô mon Dieu, les splendeurs de votre gloire ! Soleil de justice, vos rayons lumineux viennent éclairer mon âme ; ils chassent les ténèbres épaisses qui l'environnaient, dissipent la nuit profonde qui la faisait gémir, et lui laissent entrevoir comme les premières lueurs du beau jour de l'éternité. Oui, votre présence, ô Jésus, est pour moi comme une première goutte du torrent de délices dont vous enivrez vos élus. Vous m'ouvrez votre cœur, et un jour nouveau se fait autour de moi, une vie nouvelle circule dans mes veines ; je respire avec délices, mes yeux ne versent plus que des larmes de joie, les plaies saignantes de mon cœur se ferment et se cicatrisent, la douleur n'a plus pour moi d'épines. Vous adoucissez tout, ô Jésus, Sauveur adoré, votre présence embellit tout ; et lorsque vous vivez en moi, lorsque je vis de votre vie, que votre cœur vient se placer contre le mien, ce martyre qu'on appelle la vie, et qui sans vous me paraît si long, si douloureux, ne me semble plus qu'une épreuve facile à supporter, qu'un temps de mérite où l'àme qui vous aime peut souffrir pour vous, bonheur que nous envient les anges et que n'ont plus les habitants du ciel.
Oh ! oui, mon Dieu, il est doux de se consumer pour vous dans la souffrance et dans les sacrifices ; il est doux de vous rendre amour pour amour, de s'attacher à votre croix par toutes les forces de sa volonté et par le triple lien de la résignation, de la patience et de l'amour. Une vie sans souffrances serait, pour l'âme qui a compris le mystère de votre croix, le plus cruel des martyres, la plus rude de toutes les épreuves. Rompre avec vous le pain de la douleur, épuiser jusqu'à la lie le calice de vos humiliations et de vos délaissements, voilà ce que veut, ce que désire uniquement l'âme que vous avez élevée, ô Jésus, à la dignité de votre épouse. À d'autres, dit-elle, les honneurs, les plaisirs, les joies de la terre ; mon amour est crucifié, je veux l'être avec lui ; lui seul m'est toutes choses, sans lui tout ne m'est rien ! Que m'importe la pauvreté ? il est mon trésor, ma richesse, la part de mon héritage ; les humiliations ? il est ma gloire ; les tristesses, les déchirements, les peines ? il est mon bonheur et ma joie ; la mort ? il est ma vie. Que le monde m'oublie, que mes amis me trahissent et m'abandonnent, que mon propre sang s'élève contre moi, que, seule et sans appui sur la terre, je traverse la vie chargée du mépris et de la haine de tous, que m'importe, puisque le Dieu que j'aime me porte dans son cœur ? Mon nom vit dans son souvenir ; il est mon ami, mon père, mon frère, mon époux ; je m'appuie sur lui seul, j'attends tout de sa bonté ; il est mon unique espérance, et son amour suffit à tous mes besoins, à tous mes désirs. 
Ah ! que ces sentiments deviennent les miens, ô mon Dieu ; soyez-moi toutes choses, tenez-moi lieu de tout, et que je trouve toujours dans l'accomplissement de votre volonté la nourriture de mon âme ; dans une entière résignation à tout ce que vous voudrez pour moi, le repos et la paix de mon cœur.
Mais, hélas ! Seigneur, je l'avoue à ma honte, ces sentiments sont souvent bien loin de mon cœur. Ce cœur faible, léger, inconstant, se laisse dominer par l'amour-propre bien plus que par le vôtre ; tout occupé des choses de la terre, il oublie celles du ciel, et ne songe qu'à satisfaire sa vanité, son ambition et son orgueil. Jaloux de ses intérêts personnels, il oublie ceux de votre gloire et rapporte tout à lui-même. Ah ! créez en moi, ô mon Dieu, un cœur nouveau ; ôtez-moi ce cœur si dur, si insensible aux charmes de votre amour ; donnez-m'en un formé sur le modèle du vôtre, patient, résigné, amateur de la croix et des souffrances, doux, humble, et tout brûlant du zèle de votre gloire.
Mais déjà ils vont finir, ô mon Dieu, ces trop courts instants de bonheur ! Plus rapides que la pensée, ils s'écoulent avec une incroyable vitesse ces moments fortunés où mon âme, heureuse de votre présence adorée, s'épanche dans la vôtre, et oublie dans la douceur de vos entretiens tous les soucis, toutes les peines incessantes de la vie ! Pour accomplir votre volonté, déjà, ô mon Dieu, il me faut vous quitter et aller loin de votre temple remplir les devoirs que votre providence m'a tracés. Ah ! ne me quittez pas, ô Sauveur adorable ; restez avec moi pour être mon guide, mon défenseur, ma lumière et mon appui ; demeurez avec moi, car il se fait tard ; le temps fuit, il m'entraîne vers l'éternité ; le jour de ma vie baisse, bientôt il va finir. Ah ! ne vous séparez pas de moi ; vous êtes l'ami dont je ne saurais me passer, la vie sans laquelle je ne saurais vivre ; vous êtes la seule consolation de mon long et douloureux exil, la seule joie de mon cœur, le seul remède à tous mes maux. Lavez dans votre sang, ô divin Jésus, les fautes que j'ai commises dans le cours de cette année qui va bientôt finir, pardonnez-les-moi ; purifiez mon âme, afin qu'à l'instant où votre voix chérie lui fera entendre l'ordre du départ, elle puisse sans crainte répondre à votre appel, et qu'elle puisse, rayonnante de  pureté et d'innocence, aller pour jamais s'unir à vous et s'abîmer dans votre sein.
O vous, Vierge clémente, que le pécheur n'invoque jamais en vain, soyez mon avocate, ma médiatrice, aujourd'hui, tous les jours de ma vie et particulièrement à l'heure terrible qui décidera de mon sort éternel. Que votre maternelle protection soit alors ma sauvegarde, et que votre nom chéri se trouve encore sur mes lèvres à l'instant où la lumière de l'éternité viendra succéder pour toujours aux ombres de la vie.
Ainsi soit-il.

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VISITE AU SACRÉ CŒUR DE JÉSUS
Considéré comme l'époux de nos âmes.
Le fleuve de cristal que l'apôtre voyait sortir de votre trône, ô Agneau divin, était la figure de votre infinie sainteté, de votre pureté sans tache, qui, semblable à une source féconde, se répand sur toute l'Église, et va purifier et sanctifier toutes les âmes qui vous sont unies par la foi et par l'amour. J'adore votre cœur adorable comme le sanctuaire de la grâce, comme le trône de toutes les vertus, comme le principe de tout bien, comme la mer de miséricorde qui noie tous les crimes du monde, comme le fleuve de sainteté dont les eaux bienfaisantes portent partout l'abondance et la vie, comme le soleil de justice dont la douce chaleur échauffe et réjouit tous les cœurs.
Mais je vous adore surtout, ô divin cœur de mon Sauveur, comme l'époux de nos âmes, auxquelles vous avez voulu vous unir par des liens mystérieux et sacrés, et que vous vous êtes fiancé à elles par le sang et par l'eau qui sortirent de ce cœur adorable au jour où, attaché à l'arbre de la croix, vous laissâtes venir sur vous le sommeil de la mort.
L'Ancien et le Nouveau Testament parlent à chaque page d'un mariage spirituel et céleste entre Dieu et sa créature. C'est vous, ô Jésus, qui êtes l'époux, vous en prenez le titre dans l'Évangile ; votre inviolable fidélité pour l'épouse que vous vous êtes choisie, la promesse que vous lui faites de la recevoir même après ses infidélités, la douleur amère que vous éprouvez lorsque son ingratitude vous force de la rejeter de votre cœur, sont des marques non équivoques de l'amour que vous avez pour elle et du désir que vous éprouvez de lui rester inséparablement uni.
Celle qui a droit de vous nommer son époux n'est pas seulement l'Église entière, ô mon Jésus ; ce droit, vous le donnez à chaque âme fidèle. Ah ! c'est bien justement que vous vous glorifiez, Seigneur, du titre du Dieu qui aime les âmes ; car vous les aimez d'un incompréhensible amour, et il semble que vous ne sachiez en quels termes leur exprimer votre tendresse. Tantôt vous nommez l'âme fidèle votre sœur, votre bien-aimée, votre colombe, tantôt enfin votre épouse. Heureuse celle qui sait répondre aux douces invitations de votre grâce, qui comprend la gloire à laquelle vous voulez l'élever, et qui, toute brûlante d'amour, peut s'écrier avec vérité : Mon Bien-Aimé est tout à moi, mais je suis aussi toute à lui ; il règne sur tout mon être, sa volonté est la règle de la mienne, ses désirs sont mes désirs, il est l'unique objet des pensées de mon esprit, des affections de mon cœur ; ma seule crainte est de l'offenser, ma seule ambition est de lui plaire.
Combien ce titre d'époux ne doit-il pas redoubler mon amour pour vous, ô divin Sauveur ! Élevée à la dignité de votre épouse, rien sur la terre ne doit plus arrêter mes regards ; sans cesse ils doivent s'élever vers le séjour de votre gloire, où mon âme espère se réunir bientôt pour jamais à vous. Fiancée du Christ, cette âme ne doit plus soupirer qu'après l'instant où, dégagée des liens de la mortalité, elle ira, portée sur les ailes de l'amour, célébrer, dans d'ineffables délices, ces noces éternelles dont vous lui donnez si souvent le gage dans l'adorable sacrement de nos autels ; mais, avant de jouir de ce bonheur, elle doit, ô divin Époux, vous prouver son amour par sa constance et sa fidélité. Épouse fidèle, elle doit s'attacher à vos pas, marcher à votre suite dans la voie pénible du renoncement et des sacrifices. Elle doit savourer avec joie l'amertume du calice que vous avez épuisé le premier, ne pas détourner la tête de ces quelques gouttes de fiel que vous n'y avez laissées qu'afin d'éprouver son courage et son amour. Enfin, elle doit se souvenir que votre trône ici-bas fut une croix, votre sceptre un fragile roseau, et que votre couronne ne fut pas tressée de roses, mais d'épines. Ah ! que vos humiliations, divin Jésus, deviennent donc désormais sa gloire, votre croix son trésor les épines de votre couronne les perles de la sienne, et que son unique plaisir soit de partager vos opprobres et vos douleurs.
Moïse, en épousant une Éthiopienne, n'a pu changer sa couleur ; mais vous, ô aimable Sauveur, vous pouvez, en vous unissant à mon âme, la réformer, lui donner d'autres inclinations et la rendre belle et agréable à vos yeux. Déjà vous l'avez comblée de biens ; elle était difforme et souillée de la tache originelle, vous l'avez lavée dans les eaux du baptême, vous en avez fait le sanctuaire de l'Esprit saint, et la robe d'innocence dont vous la revêtîtes au jour de son adoption éblouissait les anges et excitait leur admiration. Réduite, par le malheur de son origine, à une honteuse et humiliante servitude, vous avez rompu les liens de son esclavage, et, vous abaissant jusqu'à elle, vous en avez fait une épouse chérie, qui partage avec vous ici-bas vos biens et votre table, et qui, si elle est fidèle, doit un jour partager votre royaume éternel, et venir, comme une reine couronnée d'honneur et de gloire, s'asseoir à votre droite.
Achevez donc votre ouvrage, ô divin Époux ; détruisez en elle toutes les inclinations de la nature pour y substituer celles de la grâce. Que votre esprit la dirige, règle ses voies, réforme ses mœurs et habite à jamais en elle ; que vos pensées soient ses pensées, vos désirs ses désirs, vos vertus ses vertus. Épouse d'un Dieu pauvre et humilié, qu'elle sache mépriser les biens et les honneurs de la terre. Unie au Dieu d'amour et de charité, que la charité et l'amour soient son élément et sa vie ; qu'à votre exemple, ô Jésus, elle ne marque son passage ici-bas que par des œuvres dignes de vous ; que, brûlante du zèle de votre gloire, elle s'efforce de vous gagner tous les cœurs ; qu'elle porte partout la bonne odeur de vos vertus, et qu'après s'être consumée d'amour pour vous pendant les jours de son exil, elle puisse enfin, purifiée par cet amour, se présenter devant vous et recevoir de votre main la magnifique récompense que vous réservez à la fidélité et à la persévérance.
Ainsi soit-il.





 Sainte Marguerite-Marie Alacoque
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Bienheureuse Maria Droste ou Marie du Divin Cœur de Jésus, sœur de la Charité du Bon Pasteur à Porto au Portugal († 1899)


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