Premier vendredi de juillet

Considération pour le premier vendredi de juillet 
Le cœur de Jésus exige tout l'amour de nos cœurs

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Puisque Jésus nous a aimés d'un amour éternel et infini, puisque nous ne pourrons jamais connaître toute l'étendue, l'immensité et la profondeur de cet amour, et que nous serons toujours incapables d'en apprécier la tendresse et le dévouement, il est bien juste aussi qu'il veuille être payé de retour, car l'amour ne se paie que par l'amour, qu'il exige notre cœur tout entier, qu'il réclame l'hommage de toutes ses affections. Sans doute Jésus ne condamne pas les sentiments de la nature ; il ne nous défend pas d'aimer ceux qui nous sont unis par les liens du sang, par ceux de l'amitié ; son amour, loin de dessécher le cœur humain, l'attendrit, le dilate et lui donne une immense capacité pour aimer. Mais il purifie nos affections, il les sanctifie et les divinise pour ainsi dire en voulant en être luimême le principe et la fin.
Oui, Jésus veut la première place de notre cœur ; il mérite la préférence sur tous les objets que nous pouvons, que nous devons aimer, et il l'exige, cette préférence, avec une inflexible autorité. Il ne craint pas de nous dire que son amour va jusqu'à la jalousie, que le moindre partage blesse son cœur, que la plus légère préférence l'irrite et l'éloigne de l'âme qu'il se plaisait à combler de ses dons les plus précieux. Si nous partageons nos cœurs entre lui et la créature, il regarde ce partage comme un outrage fait à sa gloire, comme une injustice commise envers son souverain domaine, comme une rapine et un vol dans l'holocauste que nous offrons à son infinie majesté,
La jalousie est un défaut, un vice dans l'homme ; elle est une vertu, une perfection dans Dieu. Rien de plus juste, de plus saint, de plus légitime que la jalousie du cœur de Jésus. Celle de l'homme est une prétention injuste sur une chose à laquelle il n'a pas de droit exclusif, sur un bien qui ne lui appartient pas. Celle de Jésus est l'exercice d'un domaine absolu, qui lui appartient ; c'est la justice qui réclame la possession d'un bien qui est à lui par droit de propriété, par droit de conquête, puisqu'il l'a acheté au prix de tout son sang. La jalousie de l'homme provient d'un amour-propre qui cherche sa satisfaction. Celle de Jésus émane d'un amour pur, qui n'a en vue que sa gloire ; nos cœurs sont à lui, il ne les a créés que pour lui, il est en droit d'en exiger toutes les affections, et, en les remplissant de son amour, il veut assurer leur bonheur dans le temps et dans l'éternité. Ainsi, l'homme jaloux cherche son propre bonheur et sa satisfaction personnelle dans une amitié sans partage. Jésus ne veut au contraire qu'assurer notre félicité, nous rendre dignes de ses faveurs ici-bas et nous faire mériter d'entrer un jour en possession de sa gloire. La jalousie dans l'homme est un sentiment bas, injuste, tyrannique, qui ne se rapporte qu'à lui ; dans Jésus, c'est une souveraine justice qui, en assurant les intérêts de sa gloire, établit les fondements de notre bonheur.
 Mais si Jésus est jaloux de tous les cœurs en général, s'il exige de tous un amour de préférence, ne peut-on pas dire qu'il y a des âmes privilégiées envers qui cette jalousie est plus grande, et dont il demande davantage, soit à cause des grâces dont il les comble, soit à cause des desseins de miséricorde qu'il a sur elles, soit surtout à cause de l'amour de prédilection qu'il paraît avoir pour elles ? S'il ne met aucune réserve dans ses dons, il n'en veut pas non plus dans celui qu'elles lui font d'elles-mêmes. Il se donne tout à elles, il veut qu'elles soient tout à lui ; sans cesse il les invite, il les presse de répondre aux invitations de son amour, aux sollicitations de sa grâce : fidélité inviolable, détachement absolu, abandon total, dévouement sans réserve, générosité constante, voilà les vertus qu'il veut trouver dans ces âmes où il veut régner seul.
Les bienfaits de Jésus, les grâces dont il nous comble chaque jour, l'amour infini qu'il n'a cessé de nous témoigner dans toutes les circonstances de notre vie , tout ne nous dit-il pas que nous sommes du nombre de ces âmes privilégiées dont l'amour doit dédommager son cœur de la froideur et de l'indifférence de tant de cœurs qui s'éloignent de lui et ne paient ses bontés que par l'ingratitude et le mépris ? Aimons-le donc sans partage, hâtons-nous de répondre aux douces invitations de sa grâce, et craignons que notre froideur, si elle est volontaire, l'éloigne de nous et le force à nous substituer dans son cœur des âmes plus fidèles et moins ingrates.
 Nous devons aimer Jésus comme Dieu ; nous devons l'aimer aussi comme homme. Il a voulu prendre notre nature, afin que nous reconnussions en lui les os de nos os, la chair de notre chair ; il a voulu tenir à nous non pas seulement par les liens de la grâce, mais encore par ceux de la nature et du sang. Oh ! qui ne se sentirait enflammé d'amour en entendant le disciple bien-aimé nous révéler les abaissements de son Maître, en l'entendant nous dire : Le Verbe s'est fait chair, et il a habité parmi nous !... Il savait bien, notre Dieu, que ces cœurs pétris de boue ne s'attacheraient que difficilement à un objet purement spirituel, qu'ils donneraient de préférence leurs affections aux objets qui frappent nos sens, et que la crainte, les plus terribles menaces ne suffiraient pas plus que les bienfaits pour les attacher au Dieu que leurs yeux ne voyaient pas. Aussi, pour les gagner, ces cœurs ingrats, le Créateur s'est l'ait créature, l'Éternel s'est assujetti à la mort, notre Dieu enfin n'a pas dédaigné de s'unir à un corps pétri du même limon que les nôtres. Ah ! aimons-le au moins, puisqu'il est notre frère, notre ami, puisque son cœur connaît par expérience tous les sentiments vertueux dont les nôtres sont capables, qu'il les a tous éprouvés, et qu'il ne l'a pris, ce cœur, que pour nous aimer le premier, non seulement comme Dieu, mais aussi comme homme.

Aimons le cœur adorable du Sauveur comme le plus noble organe et le principe de sa vie mortelle, comme la source de toutes les œuvres d'amour qu'il a accomplies pour notre salut ; aimons-le, et cherchons à le faire aimer et connaître de tous ceux qui dépendent de nous, et à propager par tous les moyens en notre pouvoir la dévotion à ce divin cœur.
Si nous aimons Jésus, son nom seul fera naître dans nos cœurs des sentiments de tendresse et de gratitude ; il nous rappellera tout ce que Jésus est pour nous, tout ce que nos âmes lui ont coûté de souffrances et de sacrifices ; nous aimerons à le prononcer souvent ; il sera toujours sur nos lèvres, et plus encore dans notre cœur ; il nous consolera dans nos peines ; il sera l'âme avec laquelle nous repousserons les ennemis de notre salut, le bouclier contre lequel leurs traits viendront se briser ; il sera enfin notre joie et l'appui de notre espérance pendant la vie et au moment de notre mort.
Si nous aimons réellement notre aimable Sauveur, nous aimerons à le visiter souvent dans ses temples, à nous entretenir avec lui dans la prière ; les heures que nous passerons au pied de ses autels seront les plus douces, les plus heureuses de notre vie, et nous mettrons notre gloire à le dédommager, par nos respects, notre amour et nos hommages, de l'indifférence et de la froideur de tant d'âmes qui l'oublient, et qui n'ont jamais un instant à donner à celui qui, solitaire et caché, les attend au fond du tabernacle. Mais si nous avons bien compris l'amour du cœur de notre bon Maître, notre plus douce réjouissance sera surtout de nous unir à lui par la communion ; nous soupirerons sans cesse après le pain de l'Eucharistie, il fera nos délices, et tous nos efforts tendront à nous rendre moins indignes de lui, à purifier de plus en plus nos âmes, afin de nous en nourrir plus souvent.
 Si nous aimons Jésus, nous aimerons les fêtes que l'Église a établies pour rappeler à notre mémoire les principaux mystères de sa vie mortelle ; nous méditerons avec une sainte avidité sur les vertus dont il nous donne l'exemple dans ces mystères, et nous nous efforcerons de les retracer dans notre vie et notre conduite.
Enfin, si l'amour de Jésus est vraiment dans nos cœurs, nous aimerons tout ce qui se rattache à lui, tout ce qu'il a aimé lui-même. Nous aimerons surtout la Vierge pure et bénie qui l'a porté dans son sein, nourri de son lait, qui a entouré son enfance et sa vie entière de ses soins maternels, qui l'a aimé plus qu'aucune créature ne l'aimera jamais. Nous prendrons plaisir à l'honorer, à la servir, à propager son culte, et son amour, après celui de son Fils, sera le sentiment le plus tendre et le plus vif de notre cœur. Puis, à l'exemple de notre bon Maître, nous aimerons la croix, non pas seulement celle qui nous rappelle ses souffrances et sa mort, mais toutes les croix que sa providence nous ménage, soit celles qui nous donnent quelques traits de ressemblance avec l'Homme de douleur en s'attachant à notre corps, soit celles qui affligent si sensiblement nos cœurs. Sa volonté sera la nôtre, nous voudrons tout ce qu'il veut, et les choses les plus affligeantes, les plus pénibles, nous deviendront douces et agréables, aussitôt qu'il les aura voulues pour nous. Enfin nous aimerons toutes les vertus que son cœur a aimées, l'humilité, la douceur, la charité, la pauvreté ; nous tâcherons de marcher sur ses traces et de ressembler à notre divin modèle. Car l'amour se prouve bien mieux par les œuvres que par les paroles ; il ne consiste pas seulement dans le sentiment, il peut même exister sans lui, mais dans les actes et la générosité d'une âme qui ne recule devant aucun sacrifice, qui fait tout pour l'objet aimé.
 Ce n'est pas assez d'aimer Jésus comme homme, il faut encore l'aimer comme Dieu ; et pour comprendre ce que doit être cet amour, quelle étendue il doit avoir, il nous suffira de réfléchir quelques instants sur le premier et le plus grand de tous les préceptes : Vous aimerez le Seigneur votre Dieu de tout votre cœur, de tout votre esprit et de toutes vos forces. Méditons-en toutes les paroles.
Celui qu'il nous est commandé d'aimer est l'Être par excellence, le seul grand, le seul parfait, le seul existant par la nécessité de sa nature, le seul infiniment aimable en lui-même et pour lui-même. C'est le Seigneur unique, à qui ce nom appartient d'une manière incommunicable ; toutes les grandeurs humaines pâlissent et s'évanouissent devant son éternelle grandeur, et les maîtres du monde ne sont auprès de lui que de vils atomes, de faibles grains de poussière, que le souffle de sa puissance peut briser, anéantir en un instant. Cet Être si grand, si infini dans ses perfections, est le Dieu que nous devons aimer... C'est notre Dieu, c'est-à-dire notre bien unique, notre souverain bien. Il nous a créés pour le posséder, il se donne à nous, il veut qu'aucune chose ne nous appartienne aussi intimement, aussi sûrement, aussi inséparablement que lui. 0 mon âme, tressaille de joie à cette pensée : Dieu est à toi si tu l'aimes ! Ranime ta foi, ton espérance, ta charité, à cette parole si courte et qui dit tant de choses : Mon Dieu !.. Que sont tous les biens créés devant la possession du Créateur ? Tous ces biens passeront, mon Dieu me restera... Je ne puis pas dire : mon univers, mais je puis dire : mon Dieu ; ce qui me rend infiniment plus riche que si je possédais le monde entier, que si je disposais à mon gré de tous les trésors de la terre.

Mais notre Dieu est aussi bon qu'il est grand ; il veut que nous l'aimions, que nous aspirions à sa familiarité la plus intime, que l'amour nous fasse entrer en communication de ses immenses richesses, que nous partagions avec lui sa gloire et sa félicité ; il s'abaisse jusqu'à nous le demander, cet amour ; il n'agrée point la crainte, si elle ne conduit pas à l'amour ; il n'est pas flatté de nos hommages, si l'amour ne les dicte pas ; enfin il fait consister la perfection dela loi et la loi tout entière dans la pratique de cet amour.
Pour accomplir cette loi, il faut aimer Dieu de tout notre cœur. Est-ce trop d'un cœur fini pour aimer une beauté, une bonté infinies ? Si nous l'aimons moins que de tout notre cœur, peut-il être content ? pouvons-nous l'être nous-mêmes ? Il est si petit notre cœur, si pauvre, si borné dans ses sentiments, qu'en aimant Dieu autant qu'il peut aimer, il restera toujours bien au dessous de ce qu'il mérite, et nous devrons toujours le prier d'agrandir nos facultés aimantes, afin d'être capables de l'aimer davantage. Pour aimer Dieu de tout notre cœur, il faut être déterminé à n'user d'aucune réserve avec lui, à ne lui refuser aucun des sacrifices qu'il exigera de nous, à lui donner tous les témoignages possibles de notre amour. Vouloir se faire un certain plan de perfection auquel on soit résolu de s'arrêter, quoique la grâce exige davantage et veuille nous pousser plus loin, serait une chose contraire à l'accomplissement du précepte qui nous ordonne d'aimer Dieu de tout notre cœur. Il ne faut pas mettre de bornes à notre amour, mais avoir une générosité pleine de courage, qui nous rende fidèles et empressés à faire en tout ce que la voix mystérieuse de la grâce demande de nous, quoi qu'il doive nous en coûter.
 Nous devons aimer Dieu de tout notre esprit, c'est-à-dire lui consacrer nos pensées et faire notre étude habituelle de la considération de ses bienfaits, de ses grandeurs et de ses amabilités infinies. Le Seigneur, qui nous a donné cet esprit, qui l'a rendu capable de réflexion, qui lui a donné sa pénétration, sa sagacité, veut que nous employions toutes ces facultés à acquérir sa connaissance, car cette connaissance facilitera en nous le progrès de l'amour. En cela, Dieu veut encore notre bonheur : lui seul peut satisfaire l'esprit, comme lui seul peut remplir le cœur. En effet, plus notre esprit a d'étendue, de vivacité, plus il pénètre facilement dans la connaissance des choses créées, dans les sciences humaines, plus vite aussi il s'en dégoûte, plus il sent le vide de tout ce qui passe avec le temps. Il lui faut une nourriture solide, qui le remplisse et ne lui laisse rien à désirer ; il faut à son intelligence, non une vérité idéale et passagère, mais une vérité fixe, éternelle, immuable, qui rassasie pleinement sa faim. Sans doute Dieu nous permet de nous occuper des créatures, qui toutes sont des bienfaits de son amour ; mais le bienfait ne doit pas nous faire oublier le bienfaiteur. Elles ne doivent servir, ces créatures, qu'à nous élever à lui, qu'à nous rappeler sa puissance, sa sagesse et sa bonté, qu'à augmenter dans nos cœurs l'amour et la reconnaissance que nous lui devons. La vue de nos semblables, le commerce de nécessité, d'utilité ou d'agrément que nous avons avec eux , ne nous autorise pas à détourner notre esprit de Dieu, mais doit au contraire nous y ramener sans cesse. En créant le monde, en instituant la société humaine, l'intention de Dieu a-t-elle pu être que cela contribuât à nous faire perdre son souvenir, ou que nos besoins, nos affaires, les devoirs de notre état, nos plaisirs même, nous le fissent presque entièrement oublier ? Non, non, l'esprit pense à l'objet qui occupe le cœur, et si nous aimons Dieu de tout notre cœur, notre esprit se portera naturellement vers lui et s'en occupera sans peine.
 Enfin nous devons aimer Dieu de toutes nos forces, c'est-à-dire qu'en l'aimant de toute la force que nous donne la grâce actuelle, cette grâce augmentant sans cesse par l'exercice de l'amour, nous devons aussi de jour en jour aimer Dieu davantage. Car il n'en est pas de son amour comme de celui des créatures : l'amour de la créature est plus ardent, plus fort dans le commencement ; il s'affaiblit par la jouissance et finit souvent par la satiété et le dégoût. Il n'en est pas ainsi de l'amour divin : faible à son commencement, il s'accroît à mesure que l'on connaît Jésus, qu'on s'approche plus familièrement de lui, qu'on jouit plus intimement de sa présence. Ce germe d'amour que Dieu dépose dans nos âmes, fécondé par sa grâce, se développe, s'étend et acquiert par degrés une vigueur incroyable. Le progrès de l'amour tend de lui-même à l'infini, et la rapidité de ce progrès répond à la fidélité de l'âme lorsqu'elle ne perd aucune occasion de prouver à Dieu son amour. 
Aimer Dieu de toutes nos forces, c'est lui consacrer toutes nos vues, tous nos desseins, toutes nos actions, n'avoir d'autre intention que celle de lui plaire, d'autre crainte que celle de l'offenser ; c'est nous acquitter par amour de tous nos devoirs, employer nos talents, nos biens, notre autorité, notre crédit à le faire aimer et à procurer sa gloire.
Avions-nous jamais envisagé le précepte de l'amour dans toute son étendue ? l'avions-nous compris ? l'avions-nous surtout accompli ? Demandons au Dieu qui nous a tant aimés qu'il oublie notre ingratitude, nos infidélités ; demandons surtout au cœur adorable de Jésus qu'il échauffe nos cœurs à la chaleur du sien, et, aidés de sa grâce, la pratique de ce commandement, qui effraie la faiblesse de notre nature, nous deviendra facile et agréable ; elle sera pour nous la source des plus délicieuses jouissances, et, après avoir fait notre bonheur dans le temps, elle l'assurera encore dans l'éternité.
Ainsi soit-il.

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PRÉPARATION A LA COMMUNION
Pour le premier vendredi de juillet.
A peine suis-je entrée dans votre temple, ô mon Dieu ; à peine mon âme s'est-elle recueillie en elle-même pour vous offrir l'hommage de ses adorations, que déjà je crois entendre ce cri qui réveilla les vierges de la parabole : Voici l'Époux qui vient, il faut aller au devant de lui ! Elles s'adressent à moi ces paroles ; elles m'annoncent votre arrivée, ô divin Époux ; elles m'engagent à vous préparer mon cœur ; mais, hélas ! ce cœur n'est-il pas semblable aux lampes des vierges folles dont nous parle l'Évangile ? l'huile de la charité le remplit-elle encore ? le feu du saint amour n'y est-il pas entièrement éteint ? Ne dois-je pas craindre que la salle des noces me soit à jamais fermée, et ne dois-je pas trembler en m'approchant du banquet divin auquel les vierges sages ont seules le droit de prendre place ? O vous dont la miséricorde est infinie, vous dont l'amour est sans bornes, cœur si bon, si indulgent, si tendre de mon Jésus, vous qui, selon la parole du prophète, eussiez craint de fouler aux pieds un roseau déjà brisé et d'éteindre la mèche encore fumante, jetez un regard de compassion sur la misère de cette âme qui, plus faible qu'un roseau, plie au moindre souffle d'orage qu'excitent en elle le monde ou les passions. Peut-être reste-t-il encore dans ce cœur qui vous implore une étincelle du feu divin, cachée sous la cendre qu'ont amassée de trop longues, de trop nombreuses iniquités. Ah ! Seigneur, loin d'éteindre cette faible étincelle, ranimez-la au souffle de votre amour, abritez-la sous votre main puissante, et que votre présence adorée vienne allumer pour jamais dans mon cœur ce feu sacré que vous êtes venu apporter sur la terre et dont vous désirez voir brûler tous les cœurs.
 O mon Dieu, quand David eut résolu de vous bâtir un temple pour y placer l'arche de votre alliance et l'autel sur lequel on devait vous offrir des parfums et des sacrifices, s'il disait à ceux qui s'étonnaient des soins qu'il prenait pour élever cet édifice : L'entreprise est grande ; ce n'est pas à un homme que l'on prépare, une demeure, mais à un Dieu... que dois-je faire ? Jusqu'où faut-il m'abaisser, moi dont le cœur va devenir un temple vivant consacré par votre présence, ô Dieu trois fois saint ? Comment vous préparer une demeure digne de votre grandeur ? Je ne sais comment vous honorer, comment me rendre moins indigne de vous. Vous avez, mon Jésus, préparé le banquet mystique où je vais être nourri de votre chair et de votre sang ; vous l'avez préparé dès le commencement du monde, car à peine le premier homme eut-il péché et causé sa ruine et celle de toute sa postérité, que votre incarnation, ô miséricordieux Jésus, l'institution des sacrements de la loi nouvelle, qui devaient remédier au crime de notre premier père, fut résolue dans le conseil de votre sagesse éternelle ; vous l'avez préparé lorsque vous fîtes tomber du ciel la manne, ce pain mystérieux qui en était la figure ; enfin vous l'avez préparé ce festin admirable qui doit durer jusqu'à la consommation des siècles, où tous les habitants de l'univers sont conviés, lorsque, la veille de votre mort, vous instituâtes l'adorable sacrement de l'Eucharistie et donnâtes à vos apôtres le pouvoir de changer les substances du pain et du vin en votre corps et en votre sang, et de transmettre ce pouvoir à tous les prêtres de votre Église. Ah ! puisqu'un Dieu dispose tout ainsi pour venir à moi, avec quel soin ne dois-je pas me préparer pour aller à lui !
 Mon Dieu, puisque la seule préparation que vous demandez de moi, la seule qui puisse me rendre plus digne de vous, est l'amour, donnez-le-moi donc cet amour qui purifie l'âme de toutes ses souillures, qui l'éclaire, qui la fortifie, qui l'élève au dessus d'elle-même et la rend capable de grandes choses. Découvrez-moi toutes les perfections de votre divinité, tous les charmes de votre sainte humanité, toutes les amabilités de votre cœur adorable. Ou plutôt venez vous-même à moi, ô Dieu d'amour ; vous qui êtes la charité par essence, venez m'embraser de ces saintes ardeurs qui vous rendent semblable à un feu consumant ; que mon cœur en soit pénétré, qu'il ne pense plus qu'à vous, qu'il n'aime plus rien que vous, qu'il n'agisse plus que pour vous ; que mon amour résiste aux plus grandes épreuves, qu'il devienne plus fort que la mort ; qu'à l'exemple de l'apôtre des nations, je puisse m'écrier avec un saint transport, dans toute la sincérité de mon âme : Qui pourra désormais me séparer de l'amour de Jésus ? Sera-ce l'affliction, les tourments, les persécutions, la faim, la nudité, les périls, le fer, la violence ? Non, non, au milieu de tous ces maux, je triompherai par la force et pour l'amour de celui qui m'a tant aimée ; car je suis assurée que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les principautés, ni les choses présentes ou futures, ni tout ce qui est au plus haut des cieux ou au fond des enfers, rien ne pourra m'arracher l'amour de Jésus, mon Sauveur et mon Dieu.
 Ah ! venez, Seigneur, assurer par votre présence la constance de mes sentiments. Votre amour pour moi était avant le temps ; il a devancé la naissance des anges, l'amour de tous ceux qui m'ont aimée ; il a résisté à mes nombreuses infidélités, à mes continuelles ingratitudes ; le temps ne saurait le détruire, il survivra à la ruine de l'univers, il est éternel, immuable comme vous. Le mien, hélas ! n'a été que trop souvent le jouet du temps et de l'inconstance ; je tremble encore en pensant à ma faiblesse. Venez, ô Jésus, venez y mettre un terme ; ne permettez plus que j'aie encore des jours de ferveur et des jours de péché, des jours pour vous et des jours pour le monde. Que le contact de votre cœur communique au mien la stabilité de ses sentiments, afin que mon amour soit une faible image de la persévérance et de l'éternité du vôtre.
Et vous, Marie, lis éclatant de pureté, rose virginale toute pénétrée des parfums du divin amour, temple que le Seigneur s'est bâti lui-même, vous dont le cœur fut son plus digne autel, voyez quel est le dénuement, la pauvreté du mien. Une mère est touchée des besoins de ses enfants, elle vient à leur aide, elle les enrichit de son abondance. Vous êtes ma mère, ô Vierge sainte, et cette pensée me console; je suis pauvre, mais vous êtes riche ; mon cœur est tiède et dénué de vertus, mais le vôtre est tout brûlant d'amour, il est orné de tous les dons du Saint-Esprit, C'est ce cœur immaculé que je vais offrir à votre Fils pour suppléer à tout ce qui me manque, comme le seul don digne de lui, le seul qui puisse couvrir à ses yeux ma bassesse et mon indigence.

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 ACTION DE GRÂCES.
C'est bien maintenant, ô Jésus, que je puis m'écrier : Vous êtes mon Seigneur et mon Dieu !... N'est-ce pas surtout en cet instant où je vous possède, Être éternel et infini en grandeur, en perfection, que je puis savourer avec un ineffable bonheur ce mot plein de charmes pour moi : Mon Dieu !... Oh ! oui, vous êtes mon Dieu, je vous possède, vous venez en moi, vous êtes ma propriété, mon trésor, mon héritage ; vous m'appartenez plus véritablement que tout ce qui m'appartient sur la terre, et vous voulez m'appartenir toujours. Qu'elle est délicieuse, Seigneur, cette union mystérieuse qui vous fait une même chose avec votre créature ! Qu'il a de charmes, le moment où vous vous donnez au cœur qui vous aime et qui vous désire ! Ah ! déjà la joie que vous répandez en lui n'est plus une joie de la terre ; vous ne la lui versez plus goutte à goutte, mais vous l'en inondez tout entier ; vous le laissez s'abreuver, s'enivrer de cette joie pure dont vous êtes le principe et la source. Vous êtes, ô mon Dieu, la vie des intelligences célestes ; votre vue fait le bonheur des habitants du ciel ; mais ici, abîmée, absorbée dans la pensée de mon Dieu, qu'ai-je à envier à leur félicité ? Les faibles apparences du pain sont, il est vrai, comme une nuée qui dérobe à mes yeux la vue de votre divine essence ; mais la foi la rend lumineuse, cette nuée. En vous pressant contre mon cœur, j'entrevois déjà l'aurore du beau jour de l'éternité, du jour de l'éternel amour. Que dis-je ? je le crois déjà commencé, et si l'instant qui vous unit à moi était moins fugitif, s'il pouvait durer toujours, le ciel aurait-il autre chose à m'offrir que ce que vous m'aviez donné sur la terre ?
 Ah ! restez, Jésus, restez dans ce pauvre cœur dont vous êtes la vie, la joie et le bonheur. Ne vous éloignez pas de lui, il languit, il ne peut vivre sans vous ; vous êtes plus nécessaire à sa vie que l'air que je respire, que l'eau qui me désaltère ne le sont à celle de mon corps. Sans vous tout est triste et décoloré pour moi sur la terre ; avec vous tout prend un nouvel aspect : les peines deviennent des plaisirs et les croix se changent en délices. Oh ! que ne m'est-il donné de fermer pour jamais les yeux aux choses d'ici bas ! Quand donc n'aurai-je plus à craindre la séparation et l'absence ? Quand luira-t-il pour moi, ce jour d'éternelle union ? Quand la mort viendra-t-elle mettre un terme à mon trop long exil et rompre les liens qui retiennent mon âme loin de vous ? Que ne puis-je, mon Jésus, m'endormir ici sur votre cœur et ne me réveiller qu'au ciel !
 Mais, hélas ! Seigneur, ces vœux sont superflus ; je voudrais le repos avant la fin du jour,je voudrais la récompense avant d'avoir achevé le travail qui doit la mériter. Il faut finir ma course dans la tristesse et dans les larmes avant que votre main vienne les essuyer ; il faut acheter par la souffrance la couronne de gloire que vous me promettez et dont vous me laissez entrevoir l'immortelle beauté. Je dois vivre de votre vie sur la terre avant de vivre de vous dans l'éternité.
 Mais quelle est cette vie dont je dois vivre et que votre chair adorable doit alimenter et soutenir en moi ? C'est une vie cachée en Dieu ; c'est mourir au monde, vivre pour Dieu ; c'est l'abrégé de tous les devoirs de la religion ; c'est le résumé de l'Évangile. N'est-ce pas surtout à ceux qui viennent de se nourrir de vous, ô Jésus, que doivent s'appliquer les paroles du grand apôtre : Vous êtes morts, et votre vie est cachée en Dieu avec Jésus-Christ ? N'est-ce pas à eux à en faire la règle de leur conduite ? Et qu'est-ce que cette vie cachée, sinon une vie de prière, de recueillement, d'abnégation de soi-même, d'amour pour vous et de soumission à votre adorable volonté ?
Cette vie dont vous voulez que je vive, ô Jésus, doit être encore une vie fervente, une vie semblable à la vôtre. Pour vivre en Dieu, il ne suffit pas de s'abstenir des actions défendues, il faut encore ne pas omettre celles qui sont commandées. Ce n'est pas assez de s'éloigner du mal, il faut faire le bien : l'amour qui ne se prouve pas par les œuvres ne mérite pas le nom d'amour ; et l'arbre stérile fut abandonné aux flammes, quoiqu'il ne fît qu'occuper la terre inutilement.
Une vie sans bonnes œuvres est indigne de vous, mon aimable Sauveur ; elle ne doit pas être regardée comme la continuation de la vôtre. Vivre d'une vie cachée en Dieu, c'est travailler pour votre gloire et pour notre avancement dans la vertu.
Cette vie doit être encore une vie pénitente et mortifiée. O vous tous, disait l'apôtre, qui portez Jésus-Christ dans votre corps, souvenez-vous que vous êtes obligés de le glorifier dans votre corps même. Et comment serez-vous glorifié dans mon corps, ô mon Dieu ? Le seriez-vous par une recherche continuelle de tout ce qui peut flatter la sensualité et la mollesse ? Par la manducation de votre chair sacrée, je suis devenue un de vos membres dans un sens encore plus étroit que par le baptême ; il faut donc que j'achève d'accomplir en moi le mystère douloureux de votre passion ; il faut que je souffre pour expier les fautes de cette nature corrompue qui s'élève contre l'esprit ; il faut, pour la sanctifier, que je la mortifie et la tienne attachée à votre croix. O Jésus, vous que je viens de recevoir, et qui êtes la vie, son principe et sa perfection, communiquez-la à mon âme, et faites que je ne vive plus qu'en vous et pour vous.
 Marie, Vierge trois fois sainte, dont la vie fut constamment cachée en Dieu avec Jésus votre Fils, vous qui ne vécûtes que de l'amour le plus pur, le plus parfait, dont la beauté tout intérieure charma les regards du Très-Haut et l'attira dans votre sein, priez pour moi, apprenez-moi à aimer comme vous la vie obscure, les vertus humbles et cachées, à craindre les regards des hommes et à ne vouloir que ceux du Seigneur pour témoins de ma vie et de mes œuvres.
Ainsi soit-il

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VISITE AU SACRÉ CŒUR DE JÉSUS
Considéré comme juge.
C'est comme le souverain juge des vivants et des morts que je viens vous adorer aujourd'hui, ô Jésus, mon Sauveur et mon Dieu. Ici, tout me dérobe votre gloire, rien ne révèle la présence de votre redoutable majesté ; le tabernacle et la croix ne me parlent que des anéantissements et de l'amour de mon Sauveur. Mais la foi m'éclaire, et je sais que le Dieu qui se cache et se tait dans ce mystère, qui y reçoit les adorations des uns et les outrages des autres, est le même qui viendra à la fin des siècles asseoir son trône éclatant de gloire sur les ruines de l'univers que le souffle de sa puissance aura brisé et anéanti. Je crois, ô Jésus, que vous êtes ce juge dont la justice inflexible verra sans s'émouvoir tous les peuples du monde, toutes les générations attendant à vos pieds leur éternelle sentence dans le silence de la consternation et de l'effroi.
 A votre premier avènement, la terre tressaillit de joie, ô mon Jésus, car vous y paraissiez comme un agneau plein de douceur, comme le fils de David ; vous veniez pacifier le monde et lui apporter la vie et le salut. C'était une visite de miséricorde ; l'autre ne sera qu'une visite de justice. Vous viendrez alors comme le Fils de l'Éternel, comme le dominateur du monde, comme le souverain juge de toutes les nations de la terre. Votre croix alors ne sera plus pour tous un signe d'espérance et de consolation ; resplendissante de gloire, les anges la porteront devant vous comme l'étendard de votre triomphe, et si sa vue console encore et sert à rassurer ceux qui l'auront portée à votre suite et qu'elle aura conduits à la victoire, elle augmentera la terreur des méchants, qui verront en elle l'arrêt de leur réprobation écrit en caractères sanglants.
 Si la pensée de ce jour terrible me glace d'épouvante et porte le trouble et la consternation dans mon âme, il en est une autre, Seigneur, qui m'inspire plus de frayeur encore. Je sais, mon Dieu, que vous n'attendrez pas au dernier jour du monde pour entrer en compte avec chacun de nous. Je sais qu'il viendra une heure pour moi comme pour tous, où, seul avec mes œuvres, au pied de votre redoutable tribunal, j'entendrai sortir de votre bouche l'arrêt qui décidera pour moi de la vie ou de la mort... Ah ! si vous me jugez, Seigneur, selon l'étendue de votre justice, comment espérer de trouver grâce à vos yeux ? Comment soutiendrai-je ce regard pénétrant qui sonde les cœurs et les reins et y découvre les plus légères souillures ? Comment soutenir la discussion que vous ferez du mal que j'aurai fait, du bien que j'aurai omis, de mes pensées, de mes paroles, de ma vie tout entière ? Je frémis, ô mon Dieu, en pensant à cet instant terrible que je ne puis éviter ; mais le jour de la miséricorde dure encore, je peux par mon repentir prévenir celui de la justice. Déjà vous êtes mon juge, mais un juge qui ne demande qu'à pardonner, qu'à faire grâce au coupable. Oui, Jésus, vous êtes mon père et mon sauveur avant d'être mon juge. Je mérite, il est vrai, toute votre indignation, toute votre colère ; mais souvenez-vous de votre amour, du sang que je vous ai coûté ; ne voyez jamais mon âme que couverte de ce sang adorable, qu'enrichie de vos mérites, et que votre cœur fasse taire votre justice pour n'écouter que la miséricorde ; qu'il prononce seul la sentence de mon éternité. Non, non, aimable Sauveur, ce cœur divin ne saurait repousser un cœur qui ne veut aimer que lui ; il ne saurait faire entendre ces foudroyantes paroles : Retirez-vous de moi, je ne vous connais pas! à l'âme qui l'aura assez connu pour espérer toujours en sa miséricorde, pour compter sans cesse sur son inépuisable tendresse. Il ne pourrait, ce cœur si aimant et si tendre, se séparer éternellement de l'âme à laquelle il se sera uni si souvent dans le sacrement de son amour et qui aura vécu de sa vie dans l'Eucharistie ; il lui donnera la grâce de bien mourir, et il n'aura pour elle, au jugement, que des récompenses.
O mon Jésus, si votre qualité de juge a quelque chose de terrible, d'effrayant, n'est-elle pas aussi douce et consolante ? l'amour ne peut-il pas l'envisager tout à son avantage ? Car, si votre justice punira un jour le pécheur, elle récompensera le juste ; si elle aura des châtiments pour le crime, elle aura aussi des récompenses pour la vertu. Ah ! qu'il est doux pour celui qui espère en vous, mon Dieu, qui ne veut être connu que de vous, pour celui qui pleure et qui souffre ici-bas, de pouvoir se dire à toute heure : Mou Dieu voit toutes mes œuvres, toutes mes peines ; il lit dans mon cœur, il sera mon juge ! Oui, Seigneur, l'heure du jugement n'aura rien de redoutable pour l'âme juste que vous appellerez à votre tribunal ; pour elle ce sera l'heure de la récompense. Vous recevrez cette pauvre exilée de la terre comme une ten dre mère reçoit, après une longue absence, l'enfant pour la vie duquel elle a longtemps tremblé ; vous n'aurez pour elle que de douces, que de tendres paroles, et vous lui tiendrez compte non seulement des actions héroïques faites pour votre gloire, mais d'une parole dite pour vous, d'un verre d'eau donné en votre nom, d'un soupir dont vous aurez été l'objet. Vous essuierez toutes ses larmes ; chaque souffrance trouvera alors sa récompense ; le désir, l'intention même du bien qu'elle aurait voulu faire, lui sera compté comme celui qu'elle aura fait, et le dernier jugement ne sera que la confirmation du premier, il ne servira qu'à manifester la magnificence des récompenses que votre libéralité se plaît à accorder à vos élus. Alors, ô juste rémunérateur de la vertu, vous couvrirez de gloire ceux que le monde aura couverts de mépris, vous élèverez ceux qu'il aura abaissés, et vous vous plairez à manifester à tous, à montrer dans tout leur jour ces vertus humbles et cachées que votre œil seul aura découvertes, à relever comme de grandes choses les plus petits sacrifices accomplis pour votre amour, et à montrer au monde que, si vous êtes sévère dans les châtiments que vous infligez au vice, vous êtes plus libéral encore dans les récompenses que vous accordez à la vertu.
 Faites, Seigneur, que la pensée de votre jugement m'inspire la crainte et la vigilance, que votre titre de juge redouble surtout mon amour, afin de mériter un jour le jugement que votre bouche prononcera en faveur des justes.
Ainsi soit-il.
Source : Livre "Trésor des associés du Sacré-Cœur de Jésus ou premier vendredi de chaque mois sanctifié par la méditation et la communion"






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Bienheureuse Maria Droste ou Marie du Divin Cœur de Jésus, sœur de la Charité du Bon Pasteur à Porto au Portugal († 1899)


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