Martin
Fête : 11 novembre
Pourquoi l'invoquer ?
- Contre l'alcoolisme.
- Pour retrouver un animal domestique qui s'est égaré.
Prières :
- Contre l'alcoolisme
† Bienheureux saint Martin,
toi que le Christ couronna lorsque tu montas au ciel,
intercède auprès de lui,
qui changea l'eau en vin,
afin qu'il change le vin en eau,
et protège ainsi de l'alcoolisme (citer la personne) ;
toi l'ancien soldat qui connut la violence des ivrognes,
aide (citer le nom de la personne) à sortir de sa déchéance,
illumine son âme afin qu'il cesse de s'enivrer ;
toi qui renversait les monuments païens,
renverse sa bouteille avant qu'il ne l'ait bue,
donne-lui le dégoût de l'alcool comme tu donnas le dégoût du mal aux païens que tu convertit,
et ramène-le dans la communauté des chrétiens.
† Amen.
- Pour retrouver un animal perdu
† Bon saint Martin,
fais revenir mon chien,
et aussi mon chat,
et aussi ma brebis,
et tous les animaux
qui sont perdus.
Bon saint Martin,
qui sur un sans abri,
pour qu'il n'ait pas froid,
étendit ton marteau.
Protège-les
des périls de la forêt,
et pour qu'ils reviennent
montre-leur le chemin,
bon saint Martin.
Saint Martin est le patron des chapeliers, des papetiers.
Martin
de Tours, aussi nommé Martin le Miséricordieux (né à Sabaria (ou
Savaria) de Pannonie, aujourd'hui Szombathely dans l’actuelle Hongrie,
en 316 ou en 317 † à Candes en 397) est un des principaux saints de la
chrétienté.
Saint
Martin est le patron de plusieurs lieux : Tours, Buenos Aires, Mayence,
Utrecht et Lucques. Sa vie nous est essentiellement connue par la Vie de Martin de Sulpice-Sévère.
Jeunesse
Martin est né en l’an 316 dans la province romaine de Pannonie dans la cité de Sabaria ,
l’actuelle ville de Szombathely en Hongrie. C'est l’époque du
développement de la Chrétienté et l’enfant a été vraisemblablement en
contact avec des chrétiens.
Son père, dont la famille est originaire de Pavie en Italie du nord, était tribun militaire de l'Empire romain ,
c'est-à-dire un officier supérieur chargé de l’administration de
l’armée, et ce n’est probablement pas un hasard si le nom de Martin
signifie « voué à Mars », Mars étant le dieu de la guerre à Rome.
Quoi
qu’il en soit, vers l’âge de 10 ans, l’enfant veut se convertir au
christianisme et il se sent attiré par le service du Christ .
Vie dans l’armée
En
tant que fils de magistrat militaire, Martin suit son père au gré des
affectations de garnison ; il est pour ainsi dire héréditairement lié à
la carrière de son père, voué au culte de l'empereur considéré
traditionnellement comme un dieu vivant. Ce père est irrité de voir son
fils tourné vers une foi nouvelle : alors que l'âge légal de
l’enrôlement est de 17 ans, il force son fils de 15 ans à entrer dans
l’armée .
Il est probable que Martin ne s’est laissé convaincre que pour ne pas
nuire à la position sociale de ses parents tant sa vocation chrétienne
est puissante.
Il
n’en reste pas moins vrai que ce n’est pas en simple soldat que Martin
entre dans l’armée romaine : en tant que fils de vétéran, il a le grade de circitor avec une double solde ; le rôle du circitor
est celui de mener la ronde de nuit et d’inspecter les postes de garde
et la surveillance de nuit de la garnison. Il possède alors un esclave,
mais selon ses hagiographes, il le traite comme son propre frère.
Affecté en Gaule, peut-être pour sa connaissance du gaulois , c’est lors d’une de ces rondes de nuitqu’un soir d’hiver 338 à Amiens
il partage son manteau avec un déshérité transi de froid car il n’a
déjà plus de solde après avoir généreusement distribué son argent. Il
tranche son manteau ou tout du moins la doublure de sa pelisse et la
nuit suivante le Christ lui apparaît en songe vêtu de ce même pan de
manteau. Il a alors 18 ans. Le reste de son manteau, appelé « cape »
sera placé plus tard, à la vénération des fidèles, dans une pièce dont
le nom est à l'origine du mot : chapelle (cappella en italien, chapel en anglais, Kapelle en allemand).
C’est
aussi le temps où les grandes invasions germaniques se préparent ; les
Barbares sont aux portes de l’empire ; depuis longtemps déjà les milices
auxiliaires des légions sont composées de mercenaires d’origine
germanique. En mars 354, Martin participe à la campagne sur le Rhin
contre les Alamans (ou allemands) à Civitas Vangionum en
Rhénanie ; ses convictions religieuses lui interdisent de verser le
sang et il refuse de se battre. Pour prouver qu’il n’est pas un lâche et
qu’il croit à la providence et à la protection divine, il propose de
servir de bouclier humain. Il est enchaîné et exposé à l’ennemi mais,
pour une raison inexpliquée, les Barbares demandent la paix.
Selon Sulpice Sévère, Martin sert encore deux années dans l'armée puis il se fait baptiser à Pâques toujours en garnison à Amiens
; cette époque est un temps de transition, la fin d’un règne et le
début d’un autre règne où tous, même les soldats, sont pénétrés par les
idées nouvelles.
Vie érémitique
En
356, ayant pu quitter l’armée il se rend à Poitiers pour rejoindre
Hilaire, évêque de la ville depuis 350. Hilaire a le même âge que lui et
appartient comme lui à l’aristocratie, mais il a embrassé la foi
chrétienne tardivement, et est moins tourné vers la mortification et
plus intellectuel ; l’homme lui a plu cependant et il a donc décidé de
se joindre à lui.
Son
statut d’ancien homme de guerre empêche Martin de devenir prêtre :
aussi refuse-t-il la fonction de diacre que lui propose l’évêque. Il
devient donc simplement exorciste.
La
Chrétienté est alors déchirée par des courants de pensée qui se
combattent violemment et physiquement ; les ariens sont les disciples
d’un prêtre, Arius qui nie que le Christ soit Dieu fils de Dieu au
contraire des trinitaires de l’église officielle ; à cette époque les
ariens sont très influents auprès d’un pouvoir politique qui se cherche
une foi nouvelle dans un empire décadent qui sent sa fin proche. Alors
que Hilaire, un trinitaire, victime de ses ennemis politiques et
religieux tombe en disgrâce et est exilé, Martin est averti « en songe »
qu’il doit rejoindre ses parents en Illyrie afin de les convertir. Il
réussit à convertir sa mère mais son père reste étranger à sa foi ;
cette position peut du reste n’être que tactique, le père essayant de
défendre son statut social privilégié. En Illyrie c’est la foi arienne
qui est la foi dominante et Martin qui est un fervent représentant de la
foi trinitaire doit sans doute avoir de violentes disputes avec les
ariens car il est publiquement fouetté puis expulsé. Il s’enfuit et se
réfugie à Milan mais là aussi les ariens dominent et Martin est à
nouveau chassé. Il se retire en compagnie d'un prêtre dans l'île déserte
de Gallinara non loin du port d'Albenga et se nourrit de racines et
d’herbes sauvages. Martin s’empoisonne avec de l’hellébore et il s’en
faut de peu qu’il ne meure.
En
360, avec les canons du concile de Nicée, les trinitaires regagnent
définitivement leur influence politique et Hilaire retrouve son évêché.
Martin en est informé et revient lui-même à Poitiers.
Alors âgé de 44 ans, il s’installe sur un domaine gallo-romain qu'Hilaire lui indique près de Poitiers. Martin y crée un petit ermitage, que la tradition situe à 8 km de la ville : l’abbaye de Ligugé où il est rejoint par des disciples. Il crée ici la première communauté de moines sise en Gaule. Ce premier monastère est le lieu de l’activité d’évangélisation de saint Martin pendant dix ans. Il accomplit ses premiers miracles et se fait ainsi reconnaître par le petit peuple comme le saint homme qu’il a toujours désiré être.
Alors âgé de 44 ans, il s’installe sur un domaine gallo-romain qu'Hilaire lui indique près de Poitiers. Martin y crée un petit ermitage, que la tradition situe à 8 km de la ville : l’abbaye de Ligugé où il est rejoint par des disciples. Il crée ici la première communauté de moines sise en Gaule. Ce premier monastère est le lieu de l’activité d’évangélisation de saint Martin pendant dix ans. Il accomplit ses premiers miracles et se fait ainsi reconnaître par le petit peuple comme le saint homme qu’il a toujours désiré être.
Évêque de Tours
En
370 à Tours, l’évêque Lidoire en place vient de mourir ; les habitants
veulent choisir Martin mais celui-ci s’est choisi une autre voie et
n’aspire pas à l'épiscopat. Les habitants l’enlèvent donc et le
proclament évêque le 4 juillet 371 sans son consentement ; Martin se soumet en pensant qu’il s’agit là sans aucun doute de la volonté divine(Un cas identique de contrainte face à un non-consentement se reproduira en 435 pour Eucher de Lyon).
Les
autres évêques ne l’aiment guère car il a un aspect pitoyable dû aux
mortifications et aux privations excessives qu’il s’inflige, il porte
des vêtements rustiques et grossiers.
Désormais,
même s'il est évêque, il ne modifie en rien son train de vie. Il crée
un nouvel ermitage à 3 km au nord-est des murs de la ville : c’est
l’origine de Marmoutier avec pour règle la pauvreté, la mortification et
la prière. Les moines doivent se vêtir d’étoffes grossières sur le
modèle de saint Jean-Baptiste qui était habillé de poil de chameau. Ils
copient des manuscrits, pêchent dans la Loire ; leur vie est très proche
de ce que l’on peut lire dans les Évangiles sur la vie des premiers
apôtres, jusqu’aux grottes qui abritent dans les coteaux de la Loire des
habitations troglodytes où s'isolent des moines ermites.
Le
monastère est construit en bois ; Martin vit dans une cabane de bois
dans laquelle il repousse les « apparitions diaboliques et converse avec
les anges et les saints » : c’est une vie faite d’un courage viril et
militaire que Martin impose à sa communauté.
Tout
ce monde voyage à travers les campagnes à pied, à dos d’âne et par la
Loire ; car Martin est toujours escorté de ses moines et disciples, sans
doute en grande partie pour des raisons de sécurité car il ne manque
pas de voyager très loin de Tours. Ailleurs l’autorité de l’évêque est
limitée à l’enceinte de la cité, avec Martin elle sort des murs et
pénètre profondément à l’intérieur des terres. Martin semble avoir
largement sillonné le territoire de la Gaule ; là où il n’a pas pu
aller, il a envoyé ses moines.
À
cette époque les campagnes sont païennes, il les parcourt donc faisant
détruire temples et idoles. Il fait par exemple abattre un pin sacré.
Il
prêche avec efficacité les paysans, forçant le respect par l’exemple et
le refus de la violence. Il prêche par la parole et par sa force, il
sait parler aux petits et il utilise à merveille la psychologie par sa
connaissance des réalités quotidiennes et l'utilisation de paraboles
simples que le petit peuple comprend, tel que le Christ le faisait :
ainsi il dit d’une brebis tondue qu’elle accomplit le précepte de l’évangile basé sur le partage.
Il remplace les sanctuaires païens par des églises et des ermitages et comprenant fort bien l’homme de la campagne et ses besoins, il se donne les moyens de le convertir alors que la foi chrétienne est encore essentiellement urbaine.
Il remplace les sanctuaires païens par des églises et des ermitages et comprenant fort bien l’homme de la campagne et ses besoins, il se donne les moyens de le convertir alors que la foi chrétienne est encore essentiellement urbaine.
Marmoutier
sert de centre de formation pour l’évangélisation et la colonisation
spirituelle des campagnes ; c’est pour l’essentiel la première base de
propagation du christianimse en Gaule.
Martin
de Tours est présent à Trèves lorsque les évêques d’Espagne Hydace et
Ithace demandent à l'empereur Maxime la condamnation de Priscillien.
Celui-ci est condamné (pour motifs civils) au chef de magie. Rejoint
par Ambroise de Milan (délégué par le jeune empereur Valentinien II),
Martin demande la grâce pour Priscillien. Bien qu’Ambroise, menacé de
mort par l’empereur, ne le soutienne pas, Martin obtient que les
disciples de Prisicillien ne soient pas poursuivis. Le pape Sirice
s’élevera contre les procédés de Maxime.
Par
la suite, Martin de Tours refusa toujours de participer aux assemblées
épiscopales, ce qui, avec ses efforts pour sauver de la mort
Priscillien, le fit suspecter d’hérésie. L’empereur Théodose 1er déclara
nulles les décisions de Maxime dans cette affaire ; Ithace sera déposé
quelques années plus tard, et Hydace démissionnera de lui-même de sa
charge.
Marmoutier
comptait 80 frères vivant en communauté, issus pour la plupart de
l’aristocratie ce qui permettait à Martin de jouir d’une grande
influence et de se faire recevoir par les empereurs eux-mêmes. Il existe
désormais une complicité entre les empereurs et les évêques, entre le
pouvoir de la nouvelle foi et le pouvoir politique. Mais cela n'empêche
pas Martin, à la table de l'empereur, de servir en premier le prêtre qui
l'accompagne et d'expliquer que le sacerdoce est plus éminent que la
pourpre impériale.
Un
jour, voyant des oiseaux pêcheurs se disputer des poissons, il explique
à ses disciples que les démons se disputent de la même manière les âmes
des chrétiens. Et les oiseaux prirent ainsi le nom de l'évêque ; ce
sont les martins-pêcheurs.
Au
soir de sa vie, sa présence est requise pour réconcilier des clercs à
Candes sur Loire, à l'ouest de Tours ; l'urgence de l'unité de l'Eglise
fait que malgré sa vieillesse, il décide de s'y rendre. Son intervention
est couronnée de succès, mais le lendemain, épuisé par cette vie de
soldat du Christ, Martin meurt à Candes, à la fin de l’automne, le 8
novembre 397 sur un lit de cendre comme mouraient les saints hommes ;
disputé entre Poitevins et Tourangeaux, son corps est subtilisé par ces
derniers et rapidement reconduit par le fleuve jusqu'à Tours où il est
enterré le 11 novembre.
Une
légende veut que les fleurs se soient mises à éclore en plein novembre,
au passage de son corps sur la Loire entre Candes et Tours. Ce
phénomène étonnant donnera naissance à l'expression «été de la Saint-Martin». Son successeur est Brice, un de ses disciples.
Postérité
Bien
que les miracles de Martin de Tours fussent déjà connus de son vivant
par delà les frontières de son diocèse, qu'il ait prêché l'évangile dans
les campagnes et que Sulpice Sévère en fasse l'égal des apôtres, il ne
semble pas qu'il ait organisé son action.
En Gaule
L'importance
historique de Martin de Tours tient surtout au fait qu'il a créé les
premiers monastères en Gaule et qu'il a formé des clercs par la voie
monastique. D'abord admiré par ses amis qui l'ont pris pour modèle
(Sulpice-Sévère, Paulin de Nole), son culte a été instauré par ses
successeurs au trône épiscopal de Tours, qui surent faire de leur
basilique un sanctuaire. La place prise par le culte de Martin dans la
liturgie et la littérature pieuse est surtout due à l'action de
Perpetuus († vers 490), avec un Indiculus des miracles qu'il a
fait versifier par Paulin de Périgueux, et de Grégoire de Tours († 594),
qui de même dressa une liste des miracles qu'il fit mettre en vers par
Venance Fortunat. Ainsi, dès le Ve siècle, Tours était le premier lieu
de pèlerinage des Gaules ; le choix de Martin de Tours comme seigneur
tutélaire des Mérovingiens est fait sous Clovis. Tours reste par la
suite un foyer spirituel important. À l'époque carolingienne, Alcuin,
conseiller de Charlemagne, fut nommé abbé de Saint-Martin de Tours et de
Cormery. Ces abbayes furent des foyers importants de la renaissance
carolingienne aux alentours de l'an 800. La cathédrale de Mayence, au
cœur de la Germanie franque, est également dédiée à saint Martin.
La
cape de saint Martin de Tours est aussi à l'origine du mot « Capet »,
nom de la dynastie des Rois de France : Francs Capétiens.
Ainsi,
du royaume d'Austrasie jusqu'à la fin de l'Ancien Régime, saint Martin
reste le symbole de l'unité franque (resp. française).
Aujourd’hui
plus de 236 communes portent son nom en France et plus de 4 000 églises
sont placées sous son vocable ; son nom de baptême est devenu le nom de
famille le plus fréquent de France.
Une
communauté de prêtres et de diacres séculiers, la communauté
Saint-Martin, fondée en 1976 et présente principalement en France, s'est
placée sous son patronage.
La Fête de la Saint-Martin en Flandre
On
fête sur le territoire de la Flande historique (principalement dans le
Westhoek, la vallée de la Dendre et à Beveren), la Saint-Martin le soir
du 10 novembre (ainsi que le soir du 11 novembre avant la Seconde guerre
mondiale).
Selon
la légende, en effet, saint Martin portant la bonne parole sur les
côtes flamandes, aurait perdu son âne parti brouter ailleurs, alors
qu'il tentait d'évangéliser les pêcheurs d'un petit village, futur
Dunkerque. À la nuit tombée, les enfants du pays se mettant à sa
recherche, avec force lanternes, l'ont retrouvé dans les dunes, en train
de manger des chardons et des oyats.
Pour
les remercier, saint Martin a transformé toutes les petites crottes de
l'âne en brioches à la forme particulière, que l'on appelle folard
(Voolaeren, en flamand occidental), ou craquandoules.
Les enfants chantent en Flandre française, cette chanson, le soir de la Saint-Martin :
- « Saint Martin
- Boit du vin
- Dans la rue des Capucins
- Il a bu la goutte
- Il a pas payé
- On l'a mis à la porte avec un
- Coup d'balai »
en
défilant dans la rue, avec une lanterne en forme de tête, creusée dans
une betterave à sucre. Après le défilé, on leur donne un foulard et une
orange, et le concours de la plus belle lanterne est organisé.
Cette façon de fêter la Saint-Martin montre bien qu'on a cherché à christianiser des usages anciens liés à la fête païenne de Samain
qui survit sous le nom d'Halloween aux États-Unis. À la différence
d'Halloween qui est une fête de la nuit et de la mort, la Saint-Martin
est la fête de la vie et de la lumière. Samhain représente le renouveau
et donc les 2 aspects à la fois. De plus, selon le calendrier de
Coligny, cette période était celle du nouvel an chez les Gaulois.
Une tradition similaire existe aussi en Alsace et en Allemagne dans le Pays de Bade ainsi qu'aux Pays-Bas.
Bien que commémoration chrétienne, en Flandre, la Saint-Martin est comme Noël fêtée dans les écoles laïques.
La Fête de la Saint-Martin en Suisse
La fête de la Saint-Martin en Suisse est une fête gastronomique célébrée en Ajoie dans le canton du Jura.
Article détaillé : Saint-Martin (fête suisse).
La Fête de la Saint-Martin en Allemagne et en Autriche
Cette
date tombe à la fin des récoltes et autrefois les gens se rendaient
avec des torches sur une place, où ils faisaient un grand festin,
éclairés par un grand feu. En Allemagne et Autriche la Saint-Martin,
symbole de partage, est toujours célébrée par des retraites au flambeau
dans les rues, les lampions étant généralement portés ou même
confectionnés par les enfants. On organise aussi des feux de joie. C'est
une fête de la lumière. Certains enfants vont de maison en maison
demander des bonbons aux voisins dans leur quartier, en échange d'une
chanson. Les villes sont parfois décorées de lampions le soir et des
foires commerciales coïncident avec l'évènement.
Le
plat traditionnel est une oie rôtie (en Autriche MartiniGansl),
volailles qui sont grasses à point début novembre et qui rappellent la
légende selon laquelle elles auraient dénoncé le saint homme qui s'était
caché au milieu d'elles, ne voulant pas être fait évêque de Tours. On
prépare aussi certaines sucreries, comme les Weckmänner, appelés aussi Stutenkerle, ou les Martinsbrezeln.
Saint-Martin patron de Buenos-Aires
Selon
une tradition ancienne, les fondateurs de la cité se réunirent en
octobre 1580 pour lui donner un saint, protecteur et patron. On organisa
un tirage au sort, saint Martin fut désigné. N’étant pas satisfaits
d'avoir un saint français, on recommença, et le sort confirma saint
Martin.
Aujourd’hui, la cathédrale de Buenos Aires abrite, côte à côte, trois « San Martín » :
- Martin de Tours
- Martin de Porres
- José de San Martin
En savoir plus :
|
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire