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Aimons le divin Cœur, cet unique Amour de nos âmes, puisqu'Il nous a
aimés le premier et qu'Il nous aime encore avec tant d'ardeur qu'Il en
brûle continuellement au Très Saint Sacrement. Il ne faut que l'aimer
pour devenir saint. Qui nous empêchera donc de l'être, puisque nous
avons des cœurs pour aimer et des corps pour souffrir. (Ste
Marguerite-Marie Alacoque)
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Voilà ce cœur qui vous a tant aimé, qu'il n'a rien épargné jusqu'à
s'épuiser pour vous. Je me suis donné tout à vous : dans l'Incarnation,
dans la Rédemption, dans l'Eucharistie ! Donnez-moi donc en retour votre
cœur, votre volonté, votre vie.
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Cœur Sacré de Jésus, je me consacre entièrement à Vous. Protégez la
Sainte Église contre ses ennemis, sanctifiez notre patrie et faites que
je vous aime toujours davantage.
Dès la fin du 18e siècle, la pieuse pratique de porter sur soi une image du Sacré Cœur se répand.
Sainte
Marguerite-Marie demande en mars 1686 à la Mère de Saumaise, supérieure
du monastère de Dijon, de reproduire en grand nombre une image du Sacré
Cœur de Jésus :
"Je
me sens encore entièrement pressée de vous dire de sa part, qu'il
désire que vous fassiez faire une planche de l'image de ce Sacré Cœur,
afin que tous ceux qui voudront lui rendre quelques hommages
particuliers en puissent avoir des images dans leurs maisons, et des
petites pour porter sur eux".
La
bienheureuse Anne-Madeleine Rémuzat, continuatrice de l'œuvre de Sainte
Marguerite-Marie, propagea cette représentation à partir de la grande
peste de Marseille en 1720.
Sur
un morceau de tissu ovale, l'image du Sacré Cœur de Jésus, surmontée
d'une croix, la couronne d'épines enserre ce Cœur avec une phrase
inscrite tout autour : " Arrête ! Le Cœur de Jésus est là. Que votre
règne arrive !"
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