Prière de Jésus à Sœur Marie Olive du Christ-Roi,
pour la France
«Ah
France, si aimée de mon Cœur, il ne te reste plus qu'à méditer, pour
suivre avec amour, Ton Seigneur, qui veut en vérité te couronner. Dépose
ta main douce et blanche, dans celle de ton Aimé Sauveur. Il la baise
et vers toi se penche, de son regard plein de candeur. Ne sens-tu pas, Ô
France tendrement aimée, Mes lèvres brûlantes et desséchées ? Vois mon
Amour pour toi prodigué, hâte toi, le bien de Me prouver ! J'ai soif de
toi, Ô France, veux-tu Me désaltérer ? France, en vérité, tu as tout
égaré, richesse, bonheur, tu es dépouillée. Je peux, Ô France, tout te
donner ! Si tu veux vraiment et fidèlement M'aimer, Donne ta confiance à
celui qui compte tes pas, ouvre ton cœur à celui qui te tend les bras,
ta tête meurtrie par grande douleur, incline la sur la poitrine de ton
Seigneur. Sa Parole si douce saura te fortifier, et son cœur blessé sera
pansé. Par ton union, Ô France, tu seras glorifiée, ton âme troublée
sera apaisée ! que de fois, Ô France, j'ai vu couler de tes larmes, les
gouttelettes argentées, en voyant tomber, les héros et l'effondrement de
tes âmes ! Ce sont, à cette heure des diamants précieux, mérités par ta
belle et pure souffrance. Elles sont toutes comptées, reçois ce doux
baiser. Souris à l'innocente présence à tes yeux, contemple
l'adolescente qui vient vers toi de par les Cieux. Ô France, il ne faut
plus me quitter, sois fidèle à mon Amour, car tu ne peux t'en aller, ni
la nuit, ni le jour ! Et si tu voulais ta liberté, France de nouveau tu
seras éprouvée. Et en vérité, il te faut un Maître, un soutien, un
Seigneur tout Amour, te tenant par la main ! Ô France, ne Me quitte plus
désormais, ton chemin, Je veux l'embaumer, et si tu désires, ton visage
pâle Je baiserai, près de Moi, toujours tu pourras régner. Tendre
France, douce Reine, garde ton âme simple et sereine, comme la colombe,
sois le symbole, vers ton Aimé Seigneur, prends ton envol ! Reste dans
mon Cœur , l'Arche bénie, là, ne crains rien, tu es à l'abri, ta
volière, Ô France n'est point limitée, mon Cœur est plus vaste que
l'espace, en vérité. Tu ne seras que prisonnière de mon Amour, celui qui
ne cesse de se donner, nuit et jour ! Élève tes yeux vers la beauté
suprême, Vers la réalité, le bonheur extrême ! Laisse à la terre, le
fruit gâté, cueille sur ton fruitier, le fruit nouveau, celui qui dans
l'ombre jusqu'à cette heure cachée, et qui triomphe de son bourreau !
France, Paix à ton âme, Joie à ton cœur, je viens allumer la flamme, et
faire jaillir ton bonheur ! † »
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire