Le mois d'Août consacré au Très Saint
et Immaculé Cœur de Marie
Septième jour
Septième jour
Docilité du Cœur de Marie, dans la maison paternelle.
I.
Considérez jusqu'à quel point devait être docile le Cœur de cette
enfant, qui depuis le premier moment de son existence ne s'appartenait
plus, mais était toute à Dieu, et qui ne suivait d'autre règle que celle
de faire en tout la volonté de Dieu. Il ne s'est jamais vu de créatures
qui fût envers Dieu plus soumise et plus obéissante. Éclairée de
l'Esprit-Saint qui la possédait dès le commencement, elle pénétrait les
pensées de ses heureux parents, et prévenait leurs intentions. Pendant
les trois premières années de sa vie, qu'elle passa dans la maison
paternelle, tous ses mouvements et toutes ses actions étaient réglés sur
l'obéissance la plus parfaite. Celle qui devait voir un jour le Fils de
Dieu lui obéir et lui être soumise et plus obéissante. Éclairée de
l'Esprit Saint qui la possédait dès le commencement, elle pénétrait les
pensées de ses heureux parents, et prévenait leurs intentions.
Pendant
les trois premières années de sa vie, qu'elle passa dans la maison
paternelle, tous ses mouvements et toutes ses actions étaient réglés sur
l'obéissance la plus parfaite.
Celle
qui devait voir un jour le Fils de Dieu lui obéir et lui être soumis,
s'exerçait ainsi à la pratique de cette vertu dont le Fils de Dieu
devait être le premier modèle, comme elle le second.
Que
n'auront pas dit saint Joachim et sainte Anne, à la vue d'aussi grands,
d'aussi extraordinaires prodiges d'obéissance dans une aussi petite
enfant ? Dans leur étonnement et leur admiration, quels présages
n'ont-ils pas dû en tirer ?
II.
Mais, au contraire, de quelles amertumes n'ont pas été abreuvés nos
propres parents, et quels fâcheux pressentiments n'ont-ils pas eu, en
nous voyant, dès notre enfance, si indociles, si revêches, si
opiniâtres, si désobéissants ! Plût au Ciel que notre conduite eût été
différente de celle qu'ils prévoyaient et redoutaient avec tant de
raison !
Hélas, non, ils ne s'étaient pas trompés. De bonne heure n'ai-je pas secoué le joug de la sainte obéissance, et n'ai-je pas ainsi couru vers l'abîme ! Ah ! par pitié, sainte Vierge Marie, tendez-moi votre main secourable pour m'en retirer.
PRIÈRE.
Vierge accomplie, et en particulier modèle d'obéissance parfaite envers vos parents, enseignez-moi le moyen de vous imiter et de m'enrichir d'innocence et de simplicité, afin que, imitateur fidèle de vos vertus, je puisse obtenir ma part du bonheur éternel.
Ainsi soit-il.
Hélas, non, ils ne s'étaient pas trompés. De bonne heure n'ai-je pas secoué le joug de la sainte obéissance, et n'ai-je pas ainsi couru vers l'abîme ! Ah ! par pitié, sainte Vierge Marie, tendez-moi votre main secourable pour m'en retirer.
PRIÈRE.
Vierge accomplie, et en particulier modèle d'obéissance parfaite envers vos parents, enseignez-moi le moyen de vous imiter et de m'enrichir d'innocence et de simplicité, afin que, imitateur fidèle de vos vertus, je puisse obtenir ma part du bonheur éternel.
Ainsi soit-il.
INDULGENCE
Je vous salue, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous ; que votre grâce soit avec moi ; vous êtes bénie entre toutes les femmes, et bénie soit sainte Anne, votre mère, de laquelle vous êtes née sans tache et sans péché : 0 Vierge Marie ! qui avez donné le jour à Jésus-Christ, le Fils du Dieu vivant. Ainsi soit-il.
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