Le mois du Sacré Cœur de Jésus Second jour

Le mois du Sacré Cœur de Jésus
Second jour

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SECOND JOUR.

Abondance des grâces promises à ceux qui embrassent cette dévotion.
Nous ne pouvons mieux commencer ce mois et nous exciter à le célébrer avec ferveur qu'en nous rappelant les promesses magnifiques que Jésus-Christ lui-même a faites à tous ceux qui embrasseront la dévotion à son Sacré Cœur. 
Notre-Seigneur s'en expliqua lui-même très-clairement à la vénérable Marguerite-Marie.
« Je veux l'apprendre, lui dit-il, que tu ne dois pas t'approprier ces grâces, qui sont préparées aussi pour d'autres ; je veux me servir de ton cœur comme d'un canal pour les répandre dans les âmes selon mes desseins. »
Puis il lui fit entendre que c'était par un dernier effort de son amour envers les hommes qu'il avait résolu de leur découvrir les trésors de son Cœur en leur inspirant cette dévotion, qui doit faire naître l'amour de Jésus-Christ dans le cœur des plus insensibles, et embraser celui des moins fervents. 
« Publiez partout, inspirez, lui dit Jésus-Christ, recommandez cette dévotion aux gens du monde, comme un moyen sûr et facile pour obtenir de moi un véritable amour de Dieu ; aux personnes ecclésiastiques et religieuses, comme un moyen efficace pour arriver à la perfection de leur état ; et enfin à tous les fidèles, comme une dévotion des plus solides et des plus propres pour obtenir la victoire des plus fortes passions, pour remettre la paix et l'union dans les familles les plus divisées, pour se défaire des imperfections les plus invétérées, pour obtenir un amour pour moi très-ardent et très-tendre, enfin pour arriver en peu de temps et d'une manière fort aisée à la plus sublime perfection. »

Quoi de plus capable de nous engager à embrasser cette dévotion que de telles promesses sorties de la bouche de Jésus-Christ lui-même ?
 « Que ne puis-je, » dit aussi dans une de ses lettres la vénérable Marguerite-Marie, dépositaire des secrets du Cœur de Jésus, «que ne puis-je raconter tout ce que je sais de cette dévotion, et découvrir à toute la terre les trésors de grâces que Jésus-Christ renferme dans ce Cœur adorable, et qu'il a dessein de répandre avec profusion sur tous ceux qui la pratiqueront !
Notre-Seigneur prétend redonner par ce moyen la vie à plusieurs en les retirant du chemin de la perdition, et ruiner l'empire de Satan dans les âmes pour y établir celui de son amour, qui ne laissera périr aucun de ceux qui lui seront consacrés.
Oui, je le dis avec assurance, si l'on savait combien Jésus-Christ a pour agréable cette dévotion, il n'est pas un chrétien, pour peu d'amour qu'il eût pour cet aimable Sauveur, qui ne la pratiquât d'abord.
Faites en sorte que les personnes religieuses l'embrassent ; car elles en retireront tant de secours, qu'il ne faudrait pas d'autre moyen pour rétablir la première ferveur et la plus exacte régularité dans les communautés les moins bien réglées, et pour faire monter au comble de la perfection celles qui vivaient dans la plus exacte régularité !
Mon divin Sauveur m'a fait entendre que ceux qui travaillent au salut des âmes auront l'art de toucher les coeurs les plus endurcis, et travailleront avec un succès merveilleux s'ils sont pénétrés eux-mêmes d'une tendre dévotion à ce divin Cœur. »
Le P. de la Colombière en fit le premier l'épreuve. Il conseilla ce puissant moyen de salut à beaucoup de personnes qui s'adressaient à lui pour la conduite de leur âme, à des protestants même auprès desquels avaient échoué toutes les autres ressources du zèle ; et ce fut avec un succès qui l'étonna lui-même.
Les uns obtinrent dans la pratique de cette dévotion, qu'ils avaient d'abord repoussée, la conversion entière de leur cœur ; d'autres y trouvèrent un moyen de s'avancer dans la perfection par les grâces abondantes qu'ils reçurent de Dieu.
« Rien ne m'étonne, » écrivait une grande âme de notre siècle, » quand je pense à l'adorable Cœur-de notre divin Maître. En lui nous pouvons tout, même mener une vie pauvre, humble et aimante, au milieu du monde sans qu'il y paraisse.
C'est ce divin Cœur qui s'empresse d'intercéder pour nous auprès de son Père, de nous suggérer de saints désirs ; qui vient à notre aide quand il nous voit près de succomber. Sans que nous y pensions, pour ainsi dire, il arrache de notre cœur les obstacles qui s'opposaient à la gloire de son Père ; il nous fait surmonter les difficultés qui nous effrayaient encore un moment auparavant ; c'est ce Cœur adorable qui nous ôte l'attrait du monde, nous en fait découvrir les ruses, les faux principes.
"Enfin tout nous vient de ce Cœur trois fois saint. Qu'il nous soit donc tout en toutes choses : offrons-lui tout notre être ; qu'il ne reste rien en nous qu'il n'ait consumé, jusqu'à ce qu'enfin il retire pour l'éternité et place dans cette fournaise d'amour notre âme passée au feu de cette flamme purifiante. Amen, amen ! »
« Un jour, dit sainte Mechtilde, le Fils de Dieu m'apparut tenant entre ses mains son propre Cœur, plus éclatant que le soleil et jetant de tous côtés des rayons de lumière : ce fut alors que cet aimable Sauveur me fit connaître que c'était de ce Cœur divin que sortaient toutes les grâces que Dieu répand sans cesse sur les hommes. »

Pratique. 
Ne passer aucune semaine de ce mois sans parler du Cœur de Jésus, et sans publier les trésors immenses de grâces qu'il a promis à ceux qui l'honorent d'un culte particulier.

Oraison Jaculatoire. 
Votre amour seul, ô Cœur de Jésus ! et je suis assez riche. (S. Ignace.)







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