Le mois des âmes du purgatoire : 26 novembre
Source : Livre "Mois des âmes du purgatoire ou méditations, prières et exemples pour le mois de novembre"
XXVIe Jour
Quelles sont les âmes pour lesquelles nous devons spécialement prier.
Je suis devenu semblable au pélican du désert, semblable au passereau resté seul sous le toit. (Ps. 101, ». 7, 8.)
Ier Point. Si la charité nous fait un devoir de prier en général pour toutes les âmes des fidèles trépassés, elle nous en fait un bien plus spécial de prier pour celles de nos parents, de nos amis et de nos bienfaiteurs. Mais notre cœur se porte de lui-même à l'accomplissement de ce devoir, et nous en avons assez parlé dans le cours de cet ouvrage pour que nous n'ayons pas à y revenir aujourd'hui.
Mais outre les prières que nous devons faire en général pour tous les morts, il est des âmes pour lesquelles nous devons prier d'une manière plus particulière. Les premières sont celles des personnes
dont nous avons eu à nous plaindre et qui ont été pour nous une
occasion d'épreuves et de peines. Notre divin Maître n'exclut personne du grand
précepte de la charité fraternelle. Il nous ordonne d'aimer même nos
ennemis, de prier pour eux, de les assister et de leur rendre le bien pour le mal, alors même que nous n'aurions aucun espoir de les voir revenir à la vertu et à la justice. Et notre adorable Sauveur, pour donner plus de force encore à ce précepte de l'amour des ennemis et nous en rendre l'accomplissement plus facile, a voulu le confirmer
par son exemple lorsque, attaché à la croix, la première prière qu'il
offrit à son Père sur cet autel sanglant fut une prière en faveur de ses
bourreaux. « Mon Père, pardonnez leur, car ils ne savent ce qu'ils
font. »
C'est donc entrer dans l'esprit de notre divin Sauveur que de prier souvent et d'une manière spéciale pour les âmes des personnes
qui ont été pour nous un sujet de peine et peut-être de grandes peines.
Pendant leur vie, elles nous étaient hostiles, et il est possible que
tout en leur pardonnant du fond du cœur nous n'ayons pas trouvé l'occasion de leur rendre le bien pour le mal et de leur prouver que nous ne conservions contre elles aucun ressentiment. Ce que nous n'avons pu alors, nous le pouvons
aujourd'hui, nous pouvons les consoler, adoucir leurs souffrances,
peut-être y mettre un terme, en priant pour elles, en offrant en leur
faveur quelques œuvres satisfactoires. Poursuivons de notre charité les âmes de nos ennemis jusqu'entre les- mains de la justice divine, c'est le plus
sûr moyen d'attirer sur elles et sur nous les miséricordes de Celui qui
qui a dit : « Heureux les miséricordieux, parce qu'ils obtiendront
miséricorde.
Et puis ces saintes âmes ont
reçu leur pardon ; elles ne sont plus ni les ennemis de Dieu, ni les
nôtres. Elles nous aiment maintenant d'un amour d'autant plus fort
qu'elles nous ont moins aimé et qu'elles nous ont fait plus de mal
pendant leur vie. Elles regrettent, elles pleurent leurs torts envers nous, elles les expient, et si elles le pouvaient,
elles se prosterneraient à nos pieds pour implorer notre pardon.
Estimons-nous donc heureux de pouvoir leur prouver que depuis longtemps
ce pardon leur a été accordé, que nous les aimons et les avons toujours
aimées.
Il est encore d'autres âmes en faveur desquelles la justice élève sa voix sévère et nous fait un devoir impérieux de prier. Ce sont les âmes des personnes
que nous avons pu scandaliser et porter au mal, soit par un exemple peu
édifiant, soit par un conseil imprudent ou peu conforme à la vertu.
Rappelons nos souvenirs, examinons notre conscience, et si nous avons
quelques fautes de ce genre à nous reprocher, souvenons-nous qu'étant la
cause directe des souffrances de ces pauvres âmes,
nous sommes tenus, en justice, à chercher à les soulager par tous les
moyens en notre pouvoir, et à les aider à acquitter la dette qu'à notre
instigation elles ont contractée envers la justice divine.
Si
nous voyions un de nos amis, un étranger même tombé dans un précipice
par notre faute, l'abandonnerions-nous et ne ferions-nous rien pour
l'aider à en sortir ? Loin de là, nous mettrions tout en œuvre pour le délivrer, et s'il le fallait, nous exposerions même notre vie pour réparer le mal que lui aurait causé notre imprudence.
Faisons,
sans nous flatter, un retour sur nous-mêmes, et voyons si notre vie a
toujours été assez pure, assez évangélique pour que nous n'ayons jamais
été un sujet de scandale et de péché pour quelqu'un de nos frères. Ah !
si nous avons eu le malheur de scandaliser une âme qui a déjà subi son jugement,
quelque édifiante qu'ait pu être sa fin, ne nous rassurons pas trop
vite sur son compte, comptons sur la miséricorde de Dieu pour cette âme
comme nous y comptons pour nous-mêmes, mais n'oublions pas sa justice.
Nous avons l'espérance que la coulpe de son péché lui a été pardonnée,
mais nous ne pouvons avoir la certitude que les peines qu'elle avait
encourues en péchant lui aient été remises, et nous devons nous dire en
gémissant : Hélas ! en ce moment cette âme infortunée pleure et expie au
milieu de flammes dévorantes les fautes que je lui ai fuit commettre.
Elle déteste le jour où elle m'a connu,
la crainte qu'elle a eu de me déplaire en résistant à mes pernicieux
conseils ; sans moi, elle serait dans la société des anges,
et à cause de moi elle gémit et gémira peut-être longtemps encore dans
ces flammes vengeresses. Ce feu qui la consume, c'est moi qui l'ai
allumé, et si le ciel ne s'est point
encore ouvert pour elle, c'est moi qui lui en ai fermé l'entrée. Ah !
c'est moi, ô mon Dieu, que devrait d'abord frapper votre justice ; c'est
sur moi que devrait s'appesantir votre bras vengeur. Mais puisque vous
m'épargnez, je ne veux pas aggraver mon crime par une coupable
indifférence pour cette âme dont j'ai causé le malheur, et je ne me donnerai pas de repos avant d'avoir apaisé votre colère par mes larmes et par ma pénitence.
IIe Point. Nous devons encore prier pour les âmes du purgatoire qui y subissent des peines plus grandes, et dont la durée doit être plus longue. Dieu, nous le savons, est souverainement équitable, et par là même il ne peut frapper également toutes les âmes qui ont besoin d'être purifiées. Aussi une proportion exacte est-elle gardée entre la mesure, le temps, l'intensité de leurs souffrances, et la matière, la grièveté, la multitude des fautes dont elles ont à laisser la rouille dans ce redoutable creuset.
Nous
ne saurions comprendre autrement la justice de Dieu et elle doit
nécessairement établir dans les peines qu'elle inflige les mêmes
gradations qui ont existé dans l'offense. D'où nous devons conclure que
Dieu, mesurant les douleurs à la dette relative de chaque âme. il s'en
trouve parmi elles qui ont a subir des expiations et plus longues et plus terribles ; et de même que dans le séjour des éternelles récompenses il y a des trônes
plus ou moins élevés et que Dieu distribuera à ses élus selon leurs
mérites, il y a aussi plusieurs demeures, plusieurs degrés de peines
dans la prison de la justice divine, qui sont assignées et infligées
aux âmes qui y sont détenues, selon le degré de leur culpabilité.
Dans le Deutèronome, Moïse
régla que les prévaricateurs de la loi qui seraient condamnés à la
flagellation reçussent un nombre de coups de verges déterminé par les
juges selon la gravité des délits. Ainsi en agit le souverain Juge vis-à-vis des saintes âmes du purgatoire, et si notre regard pouvait plonger dans ces régions de ténèbres et de douleurs, nous reconnaîtrions des nuances infinies dans les peines. Mais nous pouvons faire des appréciations.
Parmi ces âmes souffrantes
il en est qui, revenues au Seigneur après une vie de dissipation et de
plaisirs coupables, n'ont fait de leurs fautes passées qu'une pénitence
molle, insuffisante, et sont entrés dans leur éternité chargées
d'immenses dettes qu'elles doivent y acquitter. Qui pourrait douter que
leurs souffrances ne doivent être et plus longues et plus intenses que
celles des âmes qui, après avoir passé
les années de leur vie terrestre dans la pratique de toutes les vertus
chrétiennes, n'ont emporté au tribunal du souverain Juge que quelques légères fautes échappées à la fragilité et à la faiblesse de la nature humaine ?
Il est d'autres âmes en purgatoire qui
n'ont été revêtues de la grâce sanctifiante qu'au moment de comparaître
devant leur Juge ; leur expiation doit nécessairement être terrible, et
il ne viendra à la pensée de personne de supposer qu'elle doive être
semblable à celle du religieux qui a porté le joug du Seigneur
dès sa jeunesse et à qui n'ont été reprochées que de légères
infidélités. Il est donc vrai qu'un grand nombre de ces saintes âmes souffrent tout ce que les expiations du purgatoire ont de plus cruel et de plus désolant. 0r, si pour les âmes les moins redevables à la justice divine, la double peine des sens et du dam est déjà si terrible par elle-même, que sont donc les peines réservées aux autres ?
Parmi
les innombrables visions dont fut favorisée sainte Brigitte, il en est
une qui confirme ce que nous venons d'avancer. Transportée en esprit en
face des gouffres de l'enfer, la sainte vit dans le fond de l'abîme une fournaise indescriptible par l'horreur des ténèbres,
la fumée et les flammes qu'elle vomissait. Volcan éternel dont les
laves embrasées et bouillonnantes arrivaient à grands flots jusque sur
l'orifice du soupirail. Au-dessus de ce soupirail, recevant les premiers jets des flammes, les premières exhalaisons du gouffre infernal, gisaient les âmes de la première région du purgatoire,
celles qui avaient besoin d'une plus grande expiation. Plus loin
étaient d'autres régions plus ou moins rapprochées de l'affreux
soupirail, selon le degré de peines auxquelles étaient condamnées les âmes qui les remplissaient.
Saisie
d'horreur à cet affreux spectacle, la sainte avoue qu'elle sentit son
sang se glacer dans ses veines, et que pénétrée de douleur et d'une
tendre compassion pour ces pauvres âmes qui enduraient de si cruels tourments, elle ne put que se jeter aux pieds de Notre-Seigneur en implorant sa clémence en faveur des âmes qui recevaient avec plus d'intensité l'ardeur de ces flammes vengeresses. Imitons la charité de sainte Brigitte et que les âmes les plus souffrantes du purgatoire aient aussi la plus grande part à nos prières et à nos œuvres satisfactoires.
Parmi
ces saintes captives, il en est d'autres encore qui doivent nous
inspirer une tendre compassion et pour lesquelles la charité nous fait
un devoir de prier d'une manière particulière. Ce sont les âmes abandonnées. Combien y en a-t-il dans ces tristes demeures qui n'obtiennent plus aucun souvenir des vivants. Peu leur importe, il est vrai, cet oubli, cet abandon des créatures.
Elles ne tiennent plus qu'à Dieu, elles n'aspirent plus qu'à lui. Mais
la conséquence de cet oubli est la privation de tout secours de la part des vivants, et cette privation leur est d'autant plus sensible qu'elles n'en peuvent plus attendre d'ailleurs.
Combien n'y a-t-il pas de ces pauvres âmes dont les parents, après avoir donné quelques larmes à leur mémoire, peut-être offert à Dieu quelques prières pour elles, les oublient complétement ensuite, se laissant absorber par le soin de leurs affaires ou de leurs plaisirs.
Combien
encore de vieillards sans enfants, ou d'orphelins qui ne laissent après
eux ni parents ni amis chrétiens qui puissent les suivre au-delà du temps de leur souvenir, de leur affection et de leurs prières !
Combien
encore de soldats, de marins, de voyageurs, d'étrangers, qui meurent
loin de leurs pays et dont les familles ignorent longtemps la mort !
Combien d'indigents, dans les grandes villes, qui vivent et meurent
méconnus de tous, et dont on ignore jusqu'au nom ! Qui s'occupe de cette
multitude de pauvres âmes ?
L'Église, il est vrai, ne délaisse, n'oublie aucun de ses enfants, et les âmes dont
nous parlons ont part comme les autres aux prières que cette tendre
mère adresse tous les jours au Seigneur en faveur de toutes les âmes du purgatoire en général ; mais outre ces prières communes, il ne leur vient de la terre aucun secours particulier.
Hélas ! si ces saintes âmes n'ont
que cette part commune que l'Église, dans son maternel amour, accorde à
tous ses enfants décédés, si elles ont contracté pendant leur vie des dettes nombreuses, si elles ont beaucoup à expier, et qu'elles soient entièrement privées du bénéfice des messes, des aumônes, des prières
qu'elles avaient droit d'attendre de leurs proches, quel triste horizon
de douleur et de solitude ne s'ouvre pas devant elles, et quel surcroît
d'affliction ne leur cause pas ce délaissement universel !
Que nos cœurs s'émeuvent d'une tendre compassion à la vue des souffrances de ces pauvres âmes abandonnées,
délaissées de tous. Si elles nous sont étrangères dans l'ordre de la
nature, elles sont nos proches dans celui de la grâce ; les liens de la
charité nous unissent à elles ; comme nous, elles sont membres de
Jésus-Christ et enfants de son Église. Soyons donc leurs protecteurs,
leurs consolateurs. Efforçons-nous de leur tenir lieu des parents
qu'elles n'ont pas, ou de ceux qui les oublient, et de même que dans la
distribution de nos aumônes nous devons assister de préférence les
pauvres qui sont le moins secourus et dont la misère est plus grande, faisons ainsi pour les âmes abandonnées et donnons-leur, dans nos prières et dans nos bonnes œuvres, une plus large part qu'aux autres.
Enfin nous devons encore prier pour les âmes les plus voisines de leur délivrance. Il y a en purgatoire un grand nombre d'âmes dont
l'expiation touche à sa fin. Combien, parmi elles, n'attendent
peut-être qu'une messe, une faible aumône, une légère mortification, la
récitation de quelques prières, pour voir tomber leurs chaînes et
s'ouvrir les portes de leur triste prison ! Ah ! ne leur refusons pas un
si faible secours, soyons jaloux d'être leurs libérateurs, hâtons nous
de finir d'acquitter leur dette et de leur ouvrir le ciel, où elles iront glorifier Dieu et prier pour nous. Ainsi soit-il.
PRIÈRE.
0 Jésus ! Dieu de bonté et de miséricorde, souverain juge des vivants et des morts, s'il se trouve dans le lieu de l'expiation quelques âmes que
votre justice y retient pour les torts qu'elles ont pu avoir envers
moi, je vous conjure, ô mon Dieu, de leur pardonner comme moi-même je
les leur pardonne ; oubliez, Seigneur, comme je l'oublie moi-même, ce
qu'elles ont pu me faire souffrir, faites descendre sur elles
l'abondance de vos miséricordes ; je vous demande cette grâce et par le sang
que vous avez versé pour nous, et par la charité qui vous porta à prier
sur la croix pour ceux qui venaient de vous y attacher.
Daignez aussi, ô mon aimable Sauveur, jeter un regard de compassion sur les âmes pour
lesquelles j'ai pu être un sujet de scandale et de péché. Ah !
Seigneur, puisque leurs souffrances sont mon ouvrage, puisque je suis
cause des tourments qu'elles endurent, je
suis responsable envers votre justice. La dette qu'elles ont contractée
envers elle est également la mienne, et désormais je m'efforcerai de
l'acquitter, et pour elles et pour moi. Grâce, pitié, ô mon Dieu ! pour
ces saintes âmes qui sont en quelque sorte mes victimes ; grâce, pitié aussi pour moi, qui ai à me reprocher le double
malheur de vous avoir offensé et de les avoir portées soit par mes
exemples, soit par mes conseils, à vous offenser aussi. Que mon repentir
fléchisse votre colère, ô mon Jésus, qu'il plaide auprès de votre divin
cœur et leur cause et la mienne, et que mes larmes, unies aux dernières
larmes que vous avez versées sur la croix, éteignent le feu dévorant qui les brûle.
Ayez aussi pitié, ô très miséricordieux Sauveur, des âmes qui, étant plus que d'autres redevables à votre justice, souffrent en purgatoire des souffrances plus intenses et qui doivent être plus longues. Ayez également pitié de tant de pauvres âmes abandonnées, oubliées sur la terre et qui languissent dans le délaissement
et la douleur. Que votre cœur, si compatissant et si tendre, soit
touché de leur triste sort et leur applique les mérites infinis de votre
délaissement sur la croix. Ayez encore pitié, ô miséricordieux
Sauveur, des âmes les plus proches de
leur délivrance ; laissez tomber sur elles une goutte de votre précieux
sang, afin que, libérées de toutes leurs dettes, rien ne retarde plus
leur éternel bonheur. Ainsi soit-il.
EXEMPLE.
Marie Villani, dominicaine, était continuellement occupée à soulager les âmes du purgatoire, et Dieu, récompensant sa dévotion, lui manifestait souvent leurs besoins.
Un jour, tandis qu'elle priait avec beaucoup de ferveur pour elles, elle fut ravie en esprit et conduite dans le lieu
de leurs supplices. Là elle vit, parmi une multitude d'âmes
souffrantes, celle d'une personne qui avait vécu dans la dissipation et
l'oubli de Dieu. Elle était plus éprouvée que les autres, elle était
entourée, de la tête aux pieds, d'un vêtement de flammes pétillantes.
Touchée
de compassion, la religieuse s'approcha d'elle, et lui demanda si elle
n'éprouvait jamais de soulagement ?» Je suis ici depuis très longtemps,
répondit-elle, effroyablement châtiée pour mes vanités, mon luxe
scandaleux ; je n'ai pas encore obtenu le moindre soulagement. Le Seigneur
a permis que je fusse oubliée de mes parents, de mes enfants, de toute
ma famille, de mes amis. Ils ne font aucune prière pour moi ; sur la
terre, tout mon temps, toutes mes fatigues étaient consacrés à leur
procurer du bien-être, de la fortune, des avantages temporels : j'en suis bien récompensée, vous le voyez, puisqu'ils me laissent à mes douleurs. »
Ces paroles causèrent une vive impression de pitié à Marie Villani. Animée d'une nouvelle ardeur, elle ne cessa pendant deux mois de prier et de se macérer pour cette pauvre âme abandonnée. Après ce terme, l'âme lui apparut pour lui annoncer sa délivrance.
PRATIQUE.
0ffrir spécialement nos prières aujourd'hui pour les âmes du purgatoire qui
pendant leur vie ont pu être pour nous un sujet de peine, pour celles
que nous avons scandalisées, pour celles dont l'expiation est la plus
douloureuse, enfin pour les âmes les plus abandonnées et les plus proches de leur délivrance.
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