Le mois des âmes du purgatoire : 28 novembre
XXVIIIe JOUR
Reconnaissance des saintes âmes du purgatoire pour leurs bienfaiteurs.
Faites vous des amis qui, lorsque vous viendrez à manquer, vous reçoivent dans les tabernacles éternels.
Ier Point. Quelle n'est pas la joie, le bonheur, le ravissement d'une âme qui, après les longues et douloureuses expiations du purgatoire, se voit enfin libérée de toutes ses dettes et libre de prendre son essor vers le ciel. Qui pourra nous peindre l'enivrement de cette âme et les divers sentiments qui se pressent en elle au moment où elle entre dans ce beau séjour de l'éternelle félicité, où, pour la première fois, la gloire de Dieu lui apparaît, l'investit, la pénètre de ses divins rayons et fait couler en elle un torrent de délices dont rien jusque-là n'avait pu lui donner la plus légère idée. Éblouie, ravie, transportée d'un inénarrable bonheur, cette âme qui se voit pour jamais en possession de tous les biens, s'élance avec la rapidité de la flèche qu'une main habile dirige vers son but, vers le trône immortel de l'Agneau divin auquel elle doit son éternel bonheur, et qui, en couronnant ses vertus, va couronner en elle ses propres dons.
Jésus
l'appelle. Pour la première fois elle entend sa voix, et cette voix la
bénit d'une éternelle bénédiction ; pour la première fois elle le voit
dans tout l'éclat de sa divine et ravissante beauté. Les yeux de son
Sauveur s'attachent sur elle et l'enveloppent d'un long regard d'amour.
Ah ! tous les autres objets disparaissent alors à sa vue, elle ne voit
plus que Jésus ; plus prompte que l'éclair, elle s'élance vers lui et va
tomber au pied de son trône, oubliant pour un instant et les neuf
chœurs des anges qui par de nouveaux cantiques célèbrent sa bienvenue, et la multitude des saints qui applaudissent à son triomphe et se réjouissent de compter parmi eux un élu de plus.
Mais
comment nous former seulement une idée de ce qui se passe en cette âme,
lorsque la main divine de Jésus, cette main qui conserve encore la
glorieuse cicatrice des plaies reçues pour son amour, pose sur son front la couronne de l'immortalité, lorsqu'il la présente à son Père comme le prix
de son sang et son héritage ; lorsqu'elle l'entend lui dire : « Tout ce
que j'ai est à toi ; moi-même je t'appartiens, je suis ton bien, ta
propriété pour toujours ; désormais rien ne peut plus nous séparer, rien
ne peut rompre les liens qui nous unissent. Viens donc, jouis de mon
bonheur, rassasie-toi de mon amour, et pour jamais vis de ma propre vie.
» Comment dire ce qu'elle éprouve lorsqu'elle se sent investie de
toutes parts de la lumière et de la gloire de son bien-aimé, lorsque son
amour et sa vie s'insinuent en elle et pénètrent toutes ses puissances
de si ravissantes délices et d'un bonheur si grand, si parfait, que nous
ne pouvons ni l'exprimer, ni même le comprendre avant d'en avoir fait la douce expérience.
Ce qui ajoute au bonheur de cette âme, c'est que désormais rien ne peut plus le lui
ravir. Pour elle plus de vicissitudes, plus de craintes, plus de
combats, plus de dangers, tout est passé pour ne plus revenir. Toutes
ses larmes sont essuyées, la source en est à jamais tarie. Plus de
souffrances, plus de croix, plus d'inquiétudes, de trouble ; au lieu de
tout cela, des joies sans cesse
renaissantes, une sécurité parfaite, une paix profonde et désormais
immuable. Et puis plus de maladies, plus de mort, de jugement à subir ;
pour cette âme, l'épreuve de la vie mortelle est finie ; elle a atteint le but de ses espérances, son sort est irrévocablement fixé ; elle possède Dieu, elle ne peut plus le perdre
; les siècles succéderont aux siècles, les générations aux générations,
la terre qu'elle a habitée verra luire son dernier jour, et elle le possédera toujours. Elle est heureuse du bonheur de Dieu même, elle vit de sa vie, et ce bonheur, cette vie sont éternels comme lui.
Supposez maintenant, vous qui lisez ceci, que cette âme, dont nous avons essayé de vous faire comprendre le bonheur, ait été délivrée par vous des peines du purgatoire, que
par une fervente communion, une messe que vous aurez fait célébrer pour
elle, une indulgence plénière que vous lui aurez appliquée, une aumône
ou toute autre bonne œuvre que vous aurez offerte à Dieu en sa faveur,
vous lui ayez ouvert les portes du ciel ; figurez-vous, si vous le pouvez,
la reconnaissance dont elle se sent pénétrée pour vous qui avez été son
libérateur et qui avez mis fin à ses cruelles souffrances. Ah ! il ne
nous est pas plus possible de vous faire comprendre cette reconnaissance
qu'il ne nous a été possible de vous donner une idée de sa félicité en entrant dans le ciel.
Cette
reconnaissance surpasse celle d'un pauvre prisonnier pour dettes qui,
gémissant depuis de longues années dans un obscur cachot, aurait été
rendu par votre générosité à la liberté et à sa famille ; car quelle est
la prison, quelque triste, quelque affreuse qu'elle soit, qui puisse se
comparer à celle où la justice de Dieu retient les âmes qui
sont ses débitrices. En achevant d'acquitter les dettes de cette âme,
vous avez brisé les liens qui l'y retenaient captive ; vous ne l'avez
pas seulement rendue à la liberté, à sa famille, à ses amis, mais vous
lui avez ouvert les portes de l'éternelle patrie, vous l'avez rendue à
Dieu, qui faisait violence à son amour pour la retenir loin de lui, à ce
Dieu auquel elle aspirait elle-même avec une si dévorante ardeur.
Cette reconnaissance surpasse encore celle qu'aurait pour vous un malheureux que vous auriez, au péril de votre vie, arraché du milieu des flammes d'un violent incendie, où il allait périr sans votre généreux dévouement ; car vous avez arraché cette âme à des flammes bien autrement dévorantes que celles des plus
violents incendies. Ces flammes, elle ne devait pas y périr, mais y
vivre, et sans vous, peut-être, y eût-elle vécu et souffert encore
pendant de longues années. Jugez d'après cela de ce que doit être sa
reconnaissance, combien elle doit être vive, profonde, et combien est
ardent le désir qu'elle éprouve de vous rendre bienfait pour bienfait.
Que ne vous doit-elle pas en effet ? Sans vous, sans votre charité, ses souffrances se seraient peut-être encore prolongées pendant de longues années, et quand vous ne les auriez abrégées que d'un mois, que d'un jour, que d'une heure, sa reconnaissance n'en serait pas moins vive. Pour le comprendre, il faudrait comprendre aussi ce que c'est qu'un mois, qu'un jour, qu'une heure passés au milieu de ces flammes dévorantes du purgatoire ; il faudrait surtout comprendre ce que c'est que le honneur de jouir de Dieu un mois, un jour, une heure plus tôt qu'on ne devait en jouir.
II° Point. Sur
la terre, il ne faut pas compter sur la reconnaissance de ceux qu'on a
pu obliger ou secourir, ce serait s'exposer à d'amères déceptions : il
faut faire le bien en vue de Dieu et n'en attendre la récompense que de lui seul. Le cœur
de l'homme est naturellement ingrat, et, à part quelques rares
exceptions, rien ne s'efface aussi vite de sa mémoire et de son cœur
que le souvenir d'un bienfait. Mais il n'en est pas de même des âmes dont vous avez abrégé les souffrances et hâté le bonheur ; l'ingratitude, l'oubli sont bannis du ciel, et vous n'avez pas à craindre que les saintes âmes auxquelles
vous en avez ouvert les portes oublient jamais ce qu'elles vous
doivent. Éternellement elles vous regarderont comme leurs bienfaiteurs,
et aussi longtemps que vous serez exposés aux misères et aux dangers de
la vie présente, elles s'efforceront de vous prouver leur gratitude en
se faisant auprès de Dieu vos avocates et vos médiatrices.
0ui, croyez-le, vous aurez dans ces âmes, non
seulement de puissantes, mais de zélées protectrices ; attentives à
tous vos besoins, sensibles à toutes vos douleurs, elles veilleront sur
vous avec toute la sollicitude du plus affectueux et du plus
constant dévouement. Elles plaideront votre cause auprès de Dieu avec
la chaleureuse éloquence d'un cœur qui déborde de reconnaissance ; sans
cesse elles solliciteront pour vous de nouvelles grâces, de nouvelles
faveurs ; vos intérêts, vos besoins spirituels deviendront en quelque
sorte les leurs, et elles n'oublieront rien pour vous aider à atteindre
l'heureux terme où elles sont parvenues.
Elles
redoubleront encore les efforts de leur zèle au moment de votre mort, à
ce moment redoutable dont dépend votre éternité et qui y fixera à
jamais votre sort. Prosternées alors devant le trône
de Dieu, elles solliciteront pour vous la grâce de la persévérance
finale ; leurs prières mettront en fuite les ennemis de votre salut ;
elles intéresseront à votre cause la douce protectrice des mouvants,
l'auguste Mère de Celui qui devra bientôt être votre juge, et leurs
vœux, leurs prières vous suivront jusqu'au pied de son redoutable
tribunal.
Et puis si, à votre tour, vous avez à subir les douloureuses expiations du purgatoire, c'est
alors surtout qu'elles s'efforceront de vous rendre ce que vous aurez
fait pour elles, et de les abréger par tous les moyens en leur pouvoir.
Compatissantes pour vos souffrances comme vous l'aurez été pour les
leurs, elles offriront pour les abréger la surabondance de leurs mérites
; elles feront valoir auprès de Dieu la charité dont vous avez usé
envers elles, et elles le supplieront, au nom même de sa justice, d'être miséricordieux pour vous comme vous l'avez été pour elles.
Le Seigneur, ayez-en la douce confiance, ne rejettera pas les prières de ces âmes qui
lui sont si chères, et il se plaira à acquitter lui-même la dette de
reconnaissance qu'elles ont contractées envers vous, et puis, lui aussi
est en quelque sorte votre débiteur, car vous l'avez rendu votre obligé,
en secondant les désirs de son amour, en hâtant par vos suffrages et
vos bonnes œuvres le bonheur de ces âmes que sa justice retenait loin de lui, mais qu'il ne frappait qu'à regret. Le cœur
de Jésus ne sera pas ingrat, il se laissera aisément fléchir par les
prières qui lui seront offertes en votre faveur, et au souvenir de votre
charité, il se relâchera des droits de sa justice.
Quelle joie ! quel bonheur pour vous, lorsque vous serez reçus et accueillis par ces âmes bienheureuses, qui peut-être vous sont inconnues, mais qui vous attendront aux portes du Ciel, vous saluant des noms
si doux de frères et d'amis ; jalouses de vous introduire elles-mêmes
dans les tabernacles éternels, votre félicité doublera en quelque sorte
la leur, et leur voix s'élèvera encore jusqu'au trône de Dieu pour lui
demander pour vous une augmentation de gloire et de bonheur en
récompense de la charité et de la miséricorde dont vous aurez usé envers
elles.
Quel est celui d'entre nous qui ne se sentira pressé de la noble ambition de mériter la reconnaissance de ces saintes âmes ? Quel est celui qui ne désirera avoir auprès de Dieu des protectrices si puissantes et si dévouées ? Tous nous le voudrons, et désormais chacun de nous redoublera de zèle pour le soulagement et la délivrance de ces âmes si dignes de notre compassion et de notre amour.
N'oublions pas que lors même que nous ne parviendrions pas à délivrer entièrement une âme du purgatoire, mais que nous ne ferions qu'adoucir ses souffrances et en abréger la durée, nous n'en acquerrions pas moins des droits à sa reconnaissance, et avant même son entrée dans le ciel,
elle s'efforcerait de nous la prouver en priant pour nous, même au
milieu de ses tourments, et si Dieu se montre inflexible aux prières de
ces saintes âmes, qu'il aime cependant d'un si tendre amour, quand elles le prient
pour elles-mêmes, il se montre au contraire empressé de les exaucer
quand elles s'adressent à lui en faveur de leurs bienfaiteurs, leur
montrant par là que malgré ses rigueurs, elles sont toujours les enfants
chéris et bien-aimés de son cœur. Redoublons donc de zèle, de charité
de dévouement, en nous oubliant en quelque sorte pour elles, nous
n'avons rien à perdre, mais tout à gagner.
PRIÈRE.
Qu'il serait doux pour mon cœur, ô mon Dieu ! d'acquérir des droits à la reconnaissance de quelques unes de ces âmes qui
vous sont si chères, et de les avoir pour protectrices, pour
médiatrices auprès de vous. Mais surtout qu'il me serait doux, aimable
Sauveur, de contenter les désirs et l'amour de votre cœur adorable, en
hâtant le moment où elles iront jouir de votre divine présence et s'unir pour jamais à vous. Vous le savez, ô mon Jésus ! le désir d'ouvrir à ces saintes captives les portes de leur triste prison, d'avancer le moment où elles iront vous glorifier dans le ciel, est un de nos plus ardents désirs. Aidez-moi par votre grâce à pouvoir le réaliser,
remplissez mon cœur de cette charité tendre, compatissante, généreuse,
dévouée, qui se prouve par les œuvres et ne recule devant aucun
sacrifice. Bénissez, Seigneur, la résolution que je forme aujourd'hui à
vos pieds, de faire désormais pour ces saintes âmes tout
ce que je souhaite qu'on fasse un jour pour moi, lorsque je serai comme
elles sous l'empire de votre justice ; je ne veux passer aucun jour
sans vous prier pour elles, et dès ce moment je vous offre en leur
faveur mes peines, mes souffrances, mes œuvres satisfactoires, j'unis
tout cela aux souffrances et aux mérites de votre passion, et je conjure
Marie, la douce consolatrice de tous les affligés, de jeter sur ces
pauvres âmes un regard de compassion et de miséricorde. Sur le Calvaire elle est devenue la mère de toutes les âmes pour le salut
desquelles vous vous immoliez ; comment pourrait-elle ne pas avoir
pitié de celles qui n'ont pas rendu inutiles les mérites de la
Rédemption, et pour lesquelles votre sang n'a pas été répandu
inutilement. Ah ! je le sais, ô mon Jésus ! le sceptre miséricordieux de Marie s'étend sur le purgatoire comme il s'étend sur la terre ; là elle est connue par ses bienfaits, comme elle l'est parmi nous, et les saintes âmes qui habitent ces tristes régions sont l'objet de sa plus tendre sollicitude, parce qu'elle voit en elles des enfants
malheureux pour lesquels elle ne cesse d'implorer votre miséricorde.
Exaucez-la, ô mon Dieu ! et en comblant les vœux de votre auguste Mère
vous comblerez aussi les nôtres. Ainsi soit-il.
EXEMPLE.
Une pauvre servante, élevée chrétiennement dans un village, avait adopté la sainte pratique de faire dire chaque mois, sur ses modiques épargnes, une messe pour les âmes souffrantes.
Amené par ses maîtres à Paris, elle n'y manqua pas une seule fois, se
faisant d'ailleurs une loi d'assister elle-même au divin sacrifice, et
d'unir ses prières à celles du prêtre, spécialement en faveur de l'âme dont l'expiation n'avait plus besoin que de peu de chose pour être achevée.
Dieu
éprouve bientôt cette fille par une longue maladie qui, non-seulement
la fit cruellement souffrir, mais lui fit perdre sa place et épuiser ses
dernières ressources. Le jour où elle
put sortir. Il ne lui restait pour tout argent que vingt sous. Après
avoir fait une prière pleine de confiance, elle se mit en quête d'une
condition. Elle se rendait à un bureau de placement, situé à une autre
extrémité de Paris, lorsque, apercevant l'église Saint-Eustache, elle y
entra. La vue d'un prêtre à l'autel lui rappela qu'elle avait manqué ce mois à sa messe des défunts, et qu'elle était au jour où depuis bien des années
elle faisait cette bonne œuvre. Après avoir un peu hésité entre sa
dévotion et une réflexion suggérée par la prudence humaine, elle
satisfit sa dévotion en se disant ; « Après tout, le bon
Dieu voit que c'est pour lui plaire, il ne saurait m'abandonner ! »
Elle entre à la sacristie, remet son offrande, puis assiste avec ferveur
à cette messe demandée.
Quelques instants après, elle continuait sa route, non
sans une certaine inquiétude sur l'avenir. Dénuée de tout, que
ferait-elle, si une place tardait à se présenter ? Elle était livrée à
ces pensées, lorsqu'un jeune homme pâle, d'une taille élancée, d'un
maintien distingué, s'approche d'elle, et lui dit : « Vous cherchez une
place ? — 0ui ; monsieur. — Eh bien, allez dans telle rue, à tel numéro,
chez madame X...; je crois que vous lui conviendrez et que vous serez
bien là. » Et il disparut entre les passants sans attendre les
remerciements de la pauvre fille.
Arrivé à la rue indiquée, elle reconnaît le numéro, et monte à l'appartement. Une personne en sortait, tenant un paquet sous le bras, et murmurant des paroles
de colère. — Madame y est-elle ? demanda la nouvelle venue. — Peut-être
oui, peut-être non, répond l'autre. Que m'importe ? Madame ouvrira
elle-même, si cela lui convient ; je n'ai plus à m'en mêler. Et elle
descend. La pauvre fille sonne en tremblant, et une dame âgée, d'un
aspect respectable, lui demande avec douceur ce qu'elle désire. Madame,
répondit-elle, j'ai appris ce matin que vous aviez besoin d'une femme de
chambre, et je viens m'offrir à vous. — Mais, ma chère enfant, ce matin
je n'avais besoin de personne. Il y a à peine une demi-heure que j'ai
spontanément chassé une insolente domestique, et ce fait est ignoré hors
elle et moi. Qui donc vous envoie ? — Madame, c'est un jeune monsieur
que j'ai rencontré dans la rue, qui m'a arrêtée pour cela, et j'en ai
béni Dieu, n'ayant plus un sou. » La vieille dame se perdait en
conjectures, lorsque la servante, levant les yeux, aperçut un portrait. «
Ne cherchez pas plus longtemps, madame. Voilà exactement la figure du jeune homme qui m'a parlé, c'est de sa part que je viens... »
A
ces mots, la dame jette un grand cri, et semble prête à perdre
connaissance. Elle se fait dire cette histoire, celle de la dévotion
aux âmes du purgatoire, de la messe du matin,
de la rencontre de l'étranger ; puis, se jetant au cou de la pauvre
fille, elle l'embrasse avec effusion, et lui dit : « Vous ne serez point
ma servante, vous êtes dès ce moment ma fille ! C'est mon fils unique,
mon fils mort depuis deux ans que vous avez vu. Je ne puis douter qu'il
ne vous doive sa délivrance, et Dieu a permis qu'il vous envoyât ici.
Prions désormais ensemble pour tous ceux qui souffrent au purgatoire.
PRATIQUE
Faire offrir quelques fois le saint sacrifice de la Messe pour les âmes du purgatoire les plus abandonnées, ou pour celles qui sont le plus près de leur délivrance.
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