Le mois de la Passion de Jésus-Christ
10 avril
Source : Livre "Méditations sur la Passion de N.S. Jésus-Christ pour tous les jours du mois" par Antoine Montagnon
Méditation
pour le dixième jour
Jésus tout couvert de son sang après la flagellation
Considérons notre aimable Sauveur tout couvert de son sang, après une si cruelle flagellation.
O
Dieu, que ce spectacle est digne de compassion ! Le Prophète nous
assure qu'il ressemblait à un lépreux, tant il avait de plaies sur son
corps affligé. Parcourons en esprit toutes les parties de ce corps
affligé ; comptons, s'il est possible, toutes ses plaies ; sondons-en
la profondeur ; voyons cette chair déchirée, ces côtes décharnées ; et
avouons que le Prophète a raison de l'appeler l'Homme de douleur par
excellence.
Considérons
cette pénitence sanglante que Jésus a souffert pour la satisfaction de
tous nos péchés. Adorons ces sacrées plaies, ce précieux sang ; ayons
honte de nous-mêmes, en considérant que les pénitences que nous exerçons
sur nos corps, sont bien différentes de celles de Jésus, et toutefois
c'est pour l'amour de nous, qu'il a reçu toutes ces plaies, qui sont
comme autant de témoignages de l'amour qu'il nous porte. C'est dans cet
état qu'il nous a mérité de puissants secours contre la rébellion de
notre propre chair et contre les mouvements impurs et déréglés de notre
corps.
Affections
O mon aimable Sauveur ! vous paraissez tout autre au milieu de ce Prétoire, que vous n'étiez avant que de vous abandonner à la cruauté des Juifs. Vous étiez, selon le Prophète Roi, le plus beau de tous les hommes et l'objet de la complaisance des Anges, et maintenant au rapport du Prophète Isaïe, vous êtes le sujet de leurs pleurs et de leur tristesse.
Hélas ! ce sont mes crimes, qui se sont déchargés sur votre dos sacré et vous ont mis dans ce pitoyable état. Si votre Père Éternel permet qu'on vous traite si rudement, quoique vous soyez innocent et l'objet de ses complaisances, de quelle crainte ne doit pas être saisie mon âme, se considérant comme la cause criminelle d'un si cruel et indigne supplice.
O mon aimable Sauveur ! vous paraissez tout autre au milieu de ce Prétoire, que vous n'étiez avant que de vous abandonner à la cruauté des Juifs. Vous étiez, selon le Prophète Roi, le plus beau de tous les hommes et l'objet de la complaisance des Anges, et maintenant au rapport du Prophète Isaïe, vous êtes le sujet de leurs pleurs et de leur tristesse.
Hélas ! ce sont mes crimes, qui se sont déchargés sur votre dos sacré et vous ont mis dans ce pitoyable état. Si votre Père Éternel permet qu'on vous traite si rudement, quoique vous soyez innocent et l'objet de ses complaisances, de quelle crainte ne doit pas être saisie mon âme, se considérant comme la cause criminelle d'un si cruel et indigne supplice.
Père Éternel, en considération de votre Fils bien-aimé, tout couvert de son
sang adorable que je vous offre, je vous demande le pardon de mes
offenses. Regardez d'un œil de bienveillance ce Sang précieux, qui crie
plus hautement pour moi miséricorde que tous mes péchés ne crient
vengeance. Apaisez votre colère en vue de tant de gouttes de sang
répandu pour l'amour de moi, et lavez mon âme dans ce Sang précieux, et
me purifiez de toutes mes impuretés.
Résolutions
De
porter toujours sur nous quelques marques des douleurs de la Passion de
Jésus Christ, à son exemple, puisqu'il porte sur tout son corps tant de
plaies, qui sont les marques de l'amour qu'il a pour nous, de faire une
sincère et véritable pénitence, pendant que nous en avons le temps, et
de ne pas attendre la Justice de Dieu qui paraît si terrible sur le
Corps adorable de son fils Bien-aimé ; et de travailler avec tant de
courage à notre salut que ces plaies et tout ce Sang du Sauveur répandu
ne nous soient pas un jour inutiles et ne nous servent pas de
condamnation.
Profitons du Sang adorable
De notre Sauveur tout aimable.
De notre Sauveur tout aimable.
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